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Bénin : Un recours contre l’interprétation du Tofa 2025 par Koffi Aza  

Photo : DR

Par son interprétation du Tofa 2025, David Koffi Aza aurait violé les articles 34 et 42 de la Constitution béninoise et accessoirement l’article 280 du code pénal. C’est ce que pensent trois citoyens béninois qui viennent de déposer une recours devant la cour constitutionnelle contre les propos tenus par Koffi Aza sur Tvc Bénin, le 12 janvier 2025. 

Dans la requête formulée par Noël Olivier Koko, Judicaël Glèlè et Prosper Bodjrènou La cour constitutionnelle est appelé à déclarer contraire à la constitution les propos du dignitaire du Fâ, david Koffi Aza suite à la consultation du toffa 2025.  

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Ce dernier déclarait en effet « si nous faisons tout pour que le président parte en 2026, que ce soit les mouvanciers ou les opposants, nous allons tous le regretter. Il faut le noter... ». Pour les requérants, cette affirmation encourage à l’instauration d’une pagaille au sein de la république. « Elle suscite aussi un régime politique fondé sur la confiscation de pouvoir et la dictature. Or la Constitution prévoit un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois », lit-on dans leur recours. Pour les trois citoyens béninois les déclarations de Koffi Aza sont  « extrêmement graves » et donnent à croire à la suprématie du Fa sur la Constitution.  

Se fondant sur le préambule de la constitution béninoise qui dispose que « nous, peuple béninois, réaffirmons notre opposition fondamentale à tout régime politique fondé sur l’arbitraire, la dictature, l’injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, le népotisme, la confiscation du pouvoir et le pouvoir personnel … », Noël Olivier Koko, Judicaël Glèlè et Prosper Bodjrènou rappellent la décision DCC 14-156 du 19 août 2014, concernant un recours contre l’ancienne ministre de Boni Yayi, Fatouma Amadou Djibril. La Cour avait dit et jugé, dans sa décision, « que si l’usage de la liberté d’expression ne saurait constituer en lui-même une violation de la loi … le contenu de la parole peut être de nature à enfreindre la loi y compris la loi constitutionnelle ».  Ils appellent donc les sages à déclarer contraire à la constitution de 1990 telle que modifiée en 2019, les propos de David Koffi Aza. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

3 réponses

  1. Avatar de Quandonrefuseonditnon
    Quandonrefuseonditnon

    Ce qui me fait mal est qu’il est un dignitaire de Fa .Quand on dit Fa, ça sous-entend la paix . Et voilà un dignitaire qui est censé instaurer la paix ,allume la République avec ses propos de pyromane obligé . Il doit été puni pour servir d’exemple aux autres s’il y a encore une justice dans ce pays

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Le Fâ , sans vergogne mis au service de louangeurs.

    Quelle déchéance…

    \\\\.///
    (@_@)

  3. Avatar de SONAGNON
    SONAGNON

    Il faut interdire le Tofâ qui parle au nom de tout le Bénin. Le Bénin ne se résume pas au royaume d’Abomey !!!!

    Et ce charlatan doit plutôt répondre devant un tribunal pour trouble à l’ordre public. Ce n’est pas la cour constitutionnelle qui va régler son cas.

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