Droits au Maghreb: accusé par l’ONU, ce pays s’insurge

Kaïs Saïed (photo DR)

La Tunisie a exprimé sa « profonde stupéfaction » suite aux critiques émises par le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, qui a dénoncé la persécution des opposants politiques dans le pays par le régime Saïed. Le gouvernement a ajouté qu’il était profondément attaché au respect des droits de l’Homme.

Cette réaction fait suite à une déclaration du Haut-Commissariat datée du 18 février, qui appelait les autorités tunisiennes à stopper, le plus rapidement possible, la persécution des opposants politiques tout en respectant la liberté d’opinion et d’expression.

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Un climat politique tendu depuis 2021

Depuis le coup de force de l’été 2021, par lequel le président Kaïs Saïed s’est octroyé les pleins pouvoirs, l’opposition et diverses organisations non gouvernementales, tant tunisiennes qu’étrangères, dénoncent une régression significative des droits et des libertés en Tunisie. Cette situation a progressivement transformé le paysage politique du pays, autrefois considéré comme l’un des rares succès du Printemps arabe.

Face aux accusations, le ministère des affaires étrangères tunisien maintient que les poursuites engagées contre les personnes mentionnées par l’ONU concernent « des crimes de droit public » qui, selon le gouvernement, n’ont rien à voir avec leurs activités politiques ou leur idéologie.

Malgré tout, bon nombre d’experts notent que des dizaines de personnalités politiques, dont Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahda, des hommes d’affaires et des journalistes, se trouvent en détention, étant poursuivis pour complot contre la sûreté de l’État.

Des procès controversés sous haute surveillance

Le climat judiciaire en Tunisie suscite de plus en plus d’inquiétudes au niveau international, comme en témoigne la récente condamnation de Rached Ghannouchi à vingt-deux ans de prison au début février. Un autre procès majeur, connu sous le nom d‘ »affaire du complot contre la sûreté de l’État« , doit s’ouvrir le 4 mars, attirant l’attention des observateurs des droits humains du monde entier sur l’évolution de la situation politique tunisienne.

2 réponses

  1. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    Le dossier a été en maturation entre les mains de l’Ambassadeur Omar Zniber, Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, qui a été élu comme Président du Conseil des droits de l’homme pour l’année 2024. No More Than This !!

    1. Avatar de Maréchal Sylvain Charles Valée
      Maréchal Sylvain Charles Valée

      toujours à voir du complot partout 😉 une spécialité made in département… cela donne des gens paranoïaque 😉 heureusement que le Maroc existe et le coupable idéal pour se cacher derrière sa médiocrité crasse…no comment 😉

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