Le potentiel de l‘Algérie dans le domaine des hydrocarbures n’est plus à présenter. Le pays possède d’immenses réserves de pétrole et de gaz qui suscitent l’intérêt chez des investisseurs de premier plan. La Sonatrach, l’entreprise publique qui gère le pétrole et le gaz algérien, ne cesse d’investir dans des programmes de recherches pour accroître ses bénéfices.
La Sonatrach a engagé 1,05 milliard de dollars pour la construction d’un complexe pétrochimique de pointe. La mise en service de l’infrastructure est prévue d’ici la fin de l’année 2027. Ce projet, confié à l’entreprise italienne Tecnimont, illustre la volonté de Sonatrach de diversifier ses activités au-delà de l’extraction brute d’hydrocarbures. Il s’inscrit dans une dynamique de transformation de la chaîne de valeur énergétique, visant à tirer profit des ressources locales pour générer des produits à forte valeur ajoutée.
Le complexe sera dédié à la production d’alkylbenzène linéaire, une matière première clé dans la fabrication de détergents industriels. Avec une capacité de production annuelle de 100 000 tonnes, l’installation permettra non seulement de satisfaire la demande nationale, mais aussi de générer un surplus destiné à l’exportation. Une perspective stratégique pour l’Algérie, qui cherche à consolider sa présence sur les marchés internationaux des produits pétrochimiques.
Cet investissement s’inscrit dans un contexte où l’Algérie veut réduire sa dépendance aux exportations de brut et de gaz naturel en développant des industries dérivées. En internalisant la production de matières premières essentielles, le pays compte non seulement limiter ses importations, mais aussi booster ses recettes en devises grâce à l’exportation de produits transformés.
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