Les entreprises allemandes accélèrent leur positionnement sur le marché de l’hydrogène vert en Algérie, une ressource stratégique pour leur transition énergétique. Consciente des enjeux liés à la décarbonation de son industrie, l’Allemagne multiplie les initiatives pour sécuriser un approvisionnement en hydrogène vert, en s’appuyant sur des partenariats avec des pays disposant d’un fort potentiel en énergies renouvelables. Dans ce cadre, l’Algérie représente une destination de choix en raison de sa proximité géographique et de ses capacités de production solaire.
Plusieurs sociétés allemandes manifestent un intérêt croissant pour le développement d’une infrastructure dédiée à l’hydrogène vert en Algérie. Parmi elles, VNG, Bosch, Bayenets, Siemens et Thyssen ont engagé des discussions avec la société publique Sonatrach, en charge du programme national d’hydrogène vert. Ces échanges visent à établir des collaborations stratégiques dans la production et l’exportation de cette énergie vers l’Europe.
L’Algérie dispose d’atouts majeurs pour devenir un acteur clé de l’hydrogène vert. Son ensoleillement optimal, atteignant jusqu’à 3500 heures par an dans le sud du pays, favorise le développement de l’énergie solaire, un élément essentiel pour alimenter la production d’hydrogène par électrolyse. Le pays mise sur une capacité de production électrique de 15 GW à partir du solaire, qui contribuera significativement à la mise en place d’une industrie de l’hydrogène vert compétitive.
Par ailleurs, l’Algérie est un point stratégique pour le transport de l’hydrogène vert vers l’Europe, notamment à travers les corridors SoutH2 et H2med, reliant le pays aux marchés européens. Ces infrastructures devraient faciliter l’acheminement de l’hydrogène algérien vers l’Allemagne, qui envisage d’en faire un pilier de son approvisionnement énergétique futur.
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