Maghreb: ce pays recherche un financement de 26 milliards

Photo : © REUTERS/Youssef Boudlal

L’économie mondiale traverse actuellement une période particulièrement difficile, marquée par des tensions inflationnistes persistantes et un ralentissement généralisé de la croissance. Cette situation affecte notamment les économies émergentes, confrontées à des défis majeurs en matière de financement et d’investissement. Les banques centrales maintiennent des politiques monétaires restrictives, ce qui complexifie l’accès aux marchés financiers internationaux pour de nombreux pays.

Un besoin de financement croissant

Le Maroc fait face à des besoins de financement considérables en ce début d’année 2024. Les chiffres publiés par le ministère de l’Économie et des Finances révèlent que le pays doit mobiliser 26,2 milliards de dirhams pour équilibrer ses comptes, soit plus du double du montant nécessaire à la même période l’année précédente, qui s’élevait à 11,3 milliards de dirhams. Cette augmentation témoigne des pressions financières accrues auxquelles le royaume doit faire face.

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Une stratégie de financement axée sur le marché intérieur

Pour répondre à ces besoins, le Maroc privilégie le marché domestique comme principale source de financement. Les mobilisations nettes sur ce marché ont atteint 13,3 milliards de dirhams, démontrant la capacité du pays à lever des fonds localement. Cette approche se matérialise par des souscriptions importantes totalisant 20,4 milliards de dirhams, même si elles sont partiellement compensées par des remboursements en principal de 7,1 milliards de dirhams.

Une gestion prudente de la dette extérieure

Sur le front externe, le Maroc adopte une approche prudente avec un solde négatif de 35 millions de dirhams en emprunts extérieurs. Les opérations externes se caractérisent par un équilibre délicat entre les nouveaux tirages, s’élevant à 746 millions de dirhams, et les amortissements de 782 millions de dirhams. Cette gestion minutieuse de la dette extérieure illustre la volonté des autorités marocaines de maintenir un niveau d’endettement soutenable tout en diversifiant leurs sources de financement.

7 réponses

  1. Avatar de Khan El KHAÏN
    Khan El KHAÏN

    chiche, faites comme votre voisin et maître, L’ALGÉRIE, qui n’est pas du tout endettée. A vous d’apprendre à jouer. !!!Hahaha.

    1. Avatar de Abla Gamari
      Abla Gamari

      Commencez déjà à produire des voitures pour vôtre peuple 😂😂😂 une joie de voir tous ces zebelistes se battre pour une  » Fiat » Doblo 😂😂😂 juste s’enregistrer, cela a tourné au pugilat 😂😂😂 comme avec les distributeurs de billets de la zebela postale 😂😂😂 10 distributeurs , un seul qui fonctionne…la troisième puissance mondiale nous émerveille dans la médiocrité 😂😂😂

  2. Avatar de Abla Gamari
    Abla Gamari

    Une maladie, la marocophobie de la zebela qui parle nuit et jour du Royaume millénaire.
    Nous avançons tranquillement et le fait d’organiser les futurs événements, vous allez mourir de jalousie et de haine.
    A part vous battre pour une Fiat Doblo 😂😂 😂

    1. Avatar de K h
      K h

      He oui chez nous il y a foule pour acheter une voiture alors qu’au royaume millénaire fondé par Lyautey les gens contemplent les fruits et légumes qu’ils ne peuvent pas mettre dans leurs couffins,se lèchent les babines et se résignent a des subterfuges pour tromper leur faim. Cependant nos frères marocains ont toute notre compassion.

  3. Avatar de AbdSamad
    AbdSamad

    Tu sais, l’intérêt malveillant porté par le régime algérien aux affaires du Maroc est devenu tellement lassant qu’il a fini par avoir un aspect cocasse.

  4. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    Tout ce qui relève de la dette extérieure du Maroc est scruté par l’Algérie comme le lait sur le feu…
    Selon la dernière édition du Rapport sur la dette internationale de la BM. En 2023, les emprunts à l’étranger sont devenus beaucoup plus coûteux pour les pays à revenu faible et intermédiaire comme le Maroc. La progression en pourcentage du taux d’intérêt a été deux fois plus importante qu’en 2020, c’est-à-dire une hausse de près de 4 % sur les prêts des créanciers publics. La pression financière au Maroc a causée des rétractions sur les budgets pouvant être alloués à des domaines critiques tels que la santé, l’éducation et l’environnement. La colère sociale endémique dans les rues en est la parfaite émanation.

  5. Avatar de Ramy Elias
    Ramy Elias

    un état qui pratique la mendicité avec les étrangers et ces propres citoyens c’est le Maroc

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