Dans un entretien récent avec L’Opinion, le président Abdelmadjid Tebboune dévoile ses ambitions pour l’Algérie. Il projette de hisser le pays au niveau des nations du Sud de l’Europe d’ici 2026, avec un PIB dépassant les 400 milliards de dollars. Cette vision s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation et de diversification économique.
Le programme de développement s’appuie notamment sur un vaste plan de construction, avec l’objectif de livrer 3,5 millions de logements d’ici début 2027, dont deux millions sont déjà achevés. En parallèle, le pays vise une plus grande autonomie industrielle en réduisant sa dépendance aux importations de matières premières.
Les ressources naturelles au cœur de la transformation
L’Algérie ambitionne de devenir un acteur majeur dans l’exportation de phosphates et mise sur le développement des énergies renouvelables. Le pays prévoit d’intensifier sa production d’énergie solaire et d’hydrogène vert, renforçant ainsi son attractivité industrielle et sa capacité à approvisionner l’Europe en énergie.
Le secteur agricole connaît également un essor remarquable, générant 37 milliards de dollars annuels selon la FAO. Le pays exporte désormais vers la Tunisie, la Mauritanie et le Moyen-Orient, tout en cherchant à améliorer son accès au marché européen à travers une révision de l’accord d’association avec l’UE.
Réformes et coopération internationale
Les relations avec l’Italie occupent une place privilégiée dans la stratégie internationale de l’Algérie, notamment à travers le fonds Mattei pour l’Afrique. En parallèle, le président annonce des réformes internes majeures concernant les partis politiques, le système électoral et l’administration territoriale, avec la création prévue d’une banque des collectivités locales pour renforcer l’économie régionale.
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