Voilà quelques années maintenant que le Maroc a enclenché divers projets audacieux pour booster son réseau ferroviaire. Entre partenariats stratégiques et investissements conséquents, le royaume chérifien ne lésine pas sur les moyens pour atteindre ses objectifs. Le pays veut faire du train un pilier de son développement économique.
Le Maroc vient d’attribuer trois contrats d’un montant total de 430 millions d’euros à deux filiales du groupe français Colas pour la réalisation de sections de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech. Ce projet stratégique marque une étape clé dans l’extension du réseau ferroviaire à grande vitesse du pays, avec une mise en service prévue pour 2028.
Avec ce nouvel investissement, le Maroc renforce son engagement en faveur d’un réseau ferroviaire moderne et performant. Colas Rail sera en charge de la conception et de la construction des voies ferrées, des caténaires et des sous-stations du lot Nord. En parallèle, cette même filiale assurera la réalisation du lot n°2 des travaux de superstructure et de génie civil, essentiels à la mise en place des infrastructures de la LGV.
L’extension de la LGV vers Marrakech vise à faciliter la mobilité des voyageurs et à renforcer l’attractivité économique du pays. Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation des transports, à l’image des investissements réalisés ces dernières années dans les autoroutes et les ports. En connectant Marrakech à Kénitra via la LGV, le Maroc ambitionne de réduire considérablement les temps de trajet entre le nord et le sud du pays. Cette extension s’inscrit dans une vision à long terme visant à intégrer davantage les régions et à stimuler les échanges économiques.
L’Office National des Chemins de fer (ONCF), maître d’ouvrage du projet, espère faire de la LGV un levier de développement régional en facilitant les déplacements des voyageurs et en créant de nouvelles opportunités pour les entreprises locales. Au-delà de l’amélioration de la connectivité, l’extension de la LGV Kénitra-Marrakech représente une opportunité majeure en termes d’emplois et d’innovation technologique.
La construction des nouvelles infrastructures nécessitera le recrutement de nombreux ouvriers, ingénieurs et techniciens spécialisés. De plus, cette expansion favorisera le transfert de savoir-faire entre les entreprises locales et les groupes internationaux. Par ailleurs, cette modernisation du réseau ferroviaire s’inscrit dans les engagements du Maroc en matière de développement durable, en privilégiant des transports plus respectueux de l’environnement et en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
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