Le Maroc voit les choses en grand pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 de football. Le royaume chérifien va co-organiser l’évènement sportif le plus populaire du monde aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Rabat veut profiter de cette occasion pour dynamiser l’ensemble de l’économie nationale.
Le pays a notamment enclenché divers leviers pour maximiser ses investissements dans le secteur du transport ferroviaire. Le pays maghrébin accélère son ambition de moderniser et d’étendre son réseau ferroviaire. Selon des sources concordantes, Rabat a obtenu un prêt concessionnel de 754,3 millions d’euros de l’Espagne, destiné à l’acquisition de 40 trains interurbains.
Ce financement s’inscrit dans un projet global d’achat de 168 nouvelles rames, avec une première commande de 18 unités déjà actée. L’accord de financement s’appuie sur un prêt concessionnel structuré selon les conditions de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Cette enveloppe permettra au pays de renforcer ses infrastructures ferroviaires en acquérant du matériel roulant moderne et performant.
Ce projet, qui bénéficie du soutien de l’Espagne, illustre le rapprochement économique et la coopération stratégique entre les deux pays. Le Maroc ne cache pas ses ambitions dans le secteur du transport ferroviaire. Après le succès du TGV Al Boraq, reliant Tanger à Casablanca, le pays souhaite élargir son offre en modernisant ses trains interurbains.
L’objectif est d’améliorer la mobilité des passagers, d’augmenter la capacité du réseau et de renforcer la connexion entre les grandes villes du pays. L’acquisition des 168 trains, dont les 40 financés par le prêt espagnol, représente une étape clé dans cette transformation. L’ONCF (Office National des Chemins de Fer) veut ainsi garantir un service ferroviaire plus rapide, plus fiable et plus écologique.
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