Paracétamol challenge: inquiétudes en France

Photos de Kon Karampelas - Unsplash

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a émis une alerte le 19 février concernant les dangers du surdosage de paracétamol, en réponse à un défi préoccupant circulant sur les réseaux sociaux parmi les adolescents. Cette mise en garde fait suite à l’hospitalisation de quatre adolescents à Montauban, victimes d’une surconsommation volontaire de ce médicament.

Bien que TikTok ait nié l’existence d’un « paracétamol challenge« , le qualifiant de légende urbaine, l’ANSM a jugé nécessaire de publier un communiqué pour rappeler les risques graves associés à un surdosage de médicaments contenant du paracétamol, tels que le Doliprane ou le Dafalgan. Les experts insistent sur l’importance d’une communication claire sur ce sujet sensible.

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Des conséquences potentiellement mortelles

Le paracétamol, efficace contre la douleur et la fièvre lorsqu’il est utilisé correctement, peut provoquer des lésions hépatiques graves en cas de surdosage. L’ANSM souligne que ces atteintes peuvent être irréversibles et nécessiter une greffe du foie, faisant du surdosage en paracétamol la première cause de transplantation hépatique d’origine médicamenteuse en France.

Face à ces comportements à risque, l’ANSM appelle à la vigilance, notamment les parents et les adolescents. Bien que les hôpitaux français n’aient pas signalé d’augmentation significative des cas de surdosage liés à ce défi, la situation reste préoccupante et nécessite une surveillance accrue de la part des professionnels de santé.

Un appel à la responsabilité

L’agence insiste sur l’importance d’une utilisation responsable du paracétamol et met en garde contre les dangers des défis viraux impliquant des médicaments. Cette situation rappelle la nécessité d’une meilleure sensibilisation des jeunes aux risques liés à l’automédication et aux comportements dangereux promus sur les réseaux sociaux. Les établissements scolaires sont également encouragés à aborder ce sujet avec leurs élèves, de même que les parents, pour alerter sur les dangers potentiels d’une telle pratique.

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