Retrait de l’OMS : Trump inspire un autre prĂ©sident

Javier Milei (DR)

Dans une annonce retentissante, la prĂ©sidence argentine a rĂ©vĂ©lĂ© ce mercredi 5 fĂ©vrier la dĂ©cision du chef de l’État, Javier Milei, de retirer son pays de l’Organisation mondiale de la SantĂ©. Ce choix historique repose sur plusieurs raisons, notamment des « divergences profondes sur la gestion des politiques sanitaires » et des inquiĂ©tudes quant Ă  « l’influence politique exercĂ©e par certains États » au sein de l’institution.

Manuel Adorni, porte-parole du gouvernement, a prĂ©cisĂ© lors d’une confĂ©rence de presse que le ministre des Affaires Ă©trangères, Gerardo Werthein, avait Ă©tĂ© chargĂ© de piloter cette sortie. Il a insistĂ© sur l’importance pour l’Argentine de conserver sa souverainetĂ© sanitaire, tout en critiquant sĂ©vèrement la gestion de la pandĂ©mie sous l’administration prĂ©cĂ©dente d’Alberto FernĂ¡ndez, qu’il accuse d’avoir imposĂ© « le confinement le plus long de l’histoire« .

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Vers une réforme du système de santé

Ce retrait s’inscrit dans une volontĂ© plus large de rĂ©former en profondeur le système de santĂ© argentin. Selon le porte-parole du gouvernement, cette dĂ©cision permettra au pays de disposer d’une plus grande autonomie pour Ă©laborer ses propres stratĂ©gies sanitaires, tout en rĂ©affectant des ressources afin de mieux rĂ©pondre aux prioritĂ©s nationales.

L’annonce argentine s’aligne sur une mesure similaire prise rĂ©cemment par les États-Unis sous la prĂ©sidence de Donald Trump. Dès son retour Ă  la Maison Blanche en janvier, il a signĂ© un dĂ©cret exĂ©cutif officialisant le retrait amĂ©ricain de l’OMS, critiquant une nouvelle fois l’organisation pour sa gestion jugĂ©e dĂ©faillante de la pandĂ©mie de Covid-19.

Une onde de choc internationale

Le départ de ces deux puissances du continent américain soulève des interrogations quant à l’avenir de l’OMS et à sa capacité à coordonner les politiques de santé mondiales. Bien que l’organisation ait exprimé ses regrets, notamment concernant le retrait américain qui ne sera effectif qu’en janvier 2026, ces décisions pourraient encourager d’autres pays à remettre en question leur propre engagement au sein de l’institution internationale.

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