Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump enchaîne les décisions marquantes. Parmi celles-ci, l’utilisation répétée de son droit de grâce. Dernièrement, un ancien élu démocrate a bénéficié de cette prérogative présidentielle. Rod Blagojevich, ancien gouverneur de l’Illinois, a été gracié lundi par le président Donald Trump.
Condamné pour corruption, il avait tenté de monnayer le siège de sénateur laissé vacant après l’élection de Barack Obama à la présidence en 2008. L’affaire avait conduit à sa condamnation à quatorze ans de prison, une peine partiellement allégée en 2020 lorsque Trump avait déjà commué sa sentence. Huit ans après son incarcération, il avait ainsi retrouvé la liberté, bien que sa condamnation n’ait pas été effacée à l’époque.
Avec cette nouvelle décision présidentielle, Rod Blagojevich voit son casier judiciaire entièrement blanchi. « C’est un honneur pour moi de le faire », a déclaré Donald Trump en signant le décret, estimant que l’ancien gouverneur avait été victime d’un piège orchestré par des individus mal intentionnés, dont certains avec qui il affirme avoir lui-même eu affaire.
La carrière de Blagojevich ne s’est pas limitée à la sphère politique. En 2010, il avait participé à l’émission de téléréalité « The Apprentice », animée par Donald Trump, un passage médiatique qui avait attiré l’attention à l’époque. Depuis sa prise de fonction le 20 janvier, le président américain a déjà usé de son pouvoir de grâce pour plus de 1 200 personnes, en majorité impliquées dans l’assaut du Capitole en janvier 2021.
Cette série de décisions suscite des réactions contrastées, entre partisans saluant une démarche de justice et opposants dénonçant une instrumentalisation du pouvoir présidentiel. La grâce accordée à Rod Blagojevich s’inscrit ainsi dans une série de mesures qui continuent de marquer ce début de mandat, témoignant de la volonté de Donald Trump d’imprimer sa marque sur la présidence dès les premières semaines de son retour au pouvoir.
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