Les flux migratoires irréguliers persistent malgré les dispositifs mis en place par les autorités pour les endiguer. De nombreux migrants en quête d’un avenir meilleur se retrouvent confrontés à des obstacles juridiques et sécuritaires, pouvant les conduire à la détention. Récemment, des ressortissants marocains ont été libérés par l’Algérie et remis aux autorités de leur pays.
Quarante-deux jeunes Marocains, ayant tenté d’atteindre l’Europe, ont été remis aux autorités de leur pays au poste-frontière de Jouj Bghal, près d’Oujda. Cette opération, qui a nécessité une coordination entre les points de passage marocain et algérien, concerne des individus issus de plusieurs villes du Royaume, notamment Fès, Casablanca, Oujda et Laâyoune. Parmi eux, certains avaient terminé leur peine en Algérie, tandis que d’autres étaient encore en détention avant leur libération.
L’Association marocaine d’aide aux migrants en situation difficile, basée à Oujda, a confirmé la restitution de ces 42 personnes et continue d’intervenir en faveur d’autres migrants confrontés aux mêmes difficultés. Elle suit actuellement le cas de plus de 520 individus ayant emprunté divers itinéraires migratoires, notamment via la Tunisie, la Libye et l’Algérie. Son action s’étend également à la demande de restitution des corps de six Marocains décédés, dont deux jeunes femmes originaires de l’est du pays. L’association souligne l’importance de clarifier le sort des personnes portées disparues et de faciliter les procédures de rapatriement des dépouilles.
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