La Commission économique pour l’Afrique (CEA), fondée en 1958, représente l’une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social des Nations Unies. Organe clé pour la promotion du développement économique et social des États membres africains, la CEA joue un rôle fondamental dans l’élaboration de politiques et la coordination d’initiatives continentales. Elle fournit une assistance technique aux pays africains, réalise des études économiques approfondies et sert de plateforme d’échange entre les nations du continent pour renforcer leur coopération régionale et leur intégration économique.
Le Royaume chérifien à la tête d’une institution continentale majeure
Le Maroc vient de franchir une étape diplomatique significative en accédant à la présidence de la 57e session de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies. Cette nomination, obtenue à l’unanimité lors des délibérations tenues à Addis-Abeba, confère également au royaume la présidence de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
Cette double fonction place désormais le Maroc au cœur des discussions économiques africaines, du 12 au 18 mars. La présidence marocaine survient à un moment crucial où les efforts d’intégration économique continentale nécessitent une coordination renforcée face aux défis multiples que rencontre l’Afrique.
Priorité à l’accélération de la ZLECAf et aux transformations stratégiques
La session présidée par le Maroc se concentre sur la thématique « Accélérer la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : propositions d’actions stratégiques transformatrices ». Les participants évalueront les avancées réalisées depuis l’entrée en vigueur de l’accord en 2019 et le lancement effectif des échanges commerciaux sous ses règles en janvier 2021.
Les délibérations porteront également sur l’analyse des impacts socio-économiques, énergétiques et climatiques de la ZLECAf sur les économies et les sociétés du continent. Parmi les autres enjeux abordés figurent la numérisation, les avancées technologiques, la sécurité alimentaire et la transformation du secteur énergétique – autant de domaines où des actions stratégiques coordonnées sont nécessaires pour maximiser les bénéfices de l’intégration économique africaine.
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