Dans la zone du Maghreb, des projets sont mis en place afin de booster le secteur industriel et créer du même coup des opportunités pour les populations. Grande productrice d’hydrocarbures, l‘Algérie est déterminée à diversifier son économie et s’imposer comme une référence en Afrique.
Alger accélère son ambition de devenir un acteur clé dans l’industrie pharmaceutique en lançant plusieurs projets dédiés à la production locale de matières premières pour les médicaments. Cette initiative stratégique vise à réduire la dépendance du pays aux importations, à garantir une meilleure autonomie sanitaire et à renforcer la compétitivité du secteur pharmaceutique national.
Jusqu’ici, le pays maghrébin importait une grande partie des principes actifs et autres intrants nécessaires à la fabrication des médicaments. Cette dépendance aux fournisseurs étrangers, notamment européens et asiatiques, constituait un défi majeur pour la sécurité sanitaire du pays, en particulier lors de crises mondiales comme la pandémie de Covid-19, qui a révélé la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement internationales.
Face à cette réalité, les autorités algériennes ont décidé de franchir un cap décisif en encourageant la production locale des matières premières essentielles. Cette démarche s’inscrit dans un plan plus large de souveraineté industrielle et de diversification économique, où l’industrie pharmaceutique occupe désormais une place stratégique. Le gouvernement algérien a mis en place un cadre incitatif pour encourager les entreprises nationales et internationales à investir dans la fabrication des intrants pharmaceutiques.
Plusieurs unités de production sont en cours de développement, avec des infrastructures modernes capables de répondre aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité. Le but est de réduire la facture des importations, mais aussi positionner l’Algérie comme un futur hub pharmaceutique régional. En développant ses propres capacités de production, le pays pourrait non seulement subvenir à ses besoins internes, mais aussi exporter vers d’autres marchés africains et arabes, où la demande en médicaments accessibles et de qualité est en forte croissance.
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