Maghreb : décès d’une icône de la musique

Il ya de ces personnes qui gravent dans le marbre leur passage sur terre. C’est le cas de la chanteuse marocaine, Naïma Samih. Après un long combat contre le cancer, la diva est malheureusement décédée ce samedi 08 mars à l’âge de 72 ans. Hospitalisée en décembre dernier à Rabat, la chanteuse luttait depuis plusieurs années contre la maladie, qui aura finalement eu raison de son immense énergie.

Née en 1948 à Casablanca, Naïma Samih s’est imposée dès les années 1970 comme l’une des voix les plus puissantes et les plus émouvantes du Maroc. Son interprétation, nourrie par les sonorités amazighes du sud marocain, a conquis un large public bien au-delà des frontières du royaume.

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Son titre emblématique Yak A Jari demeure une référence intemporelle, touchant plusieurs générations de mélomanes au Maroc et dans le monde arabe. Tout au long de sa carrière, Naïma Samih a su s’entourer des plus grands noms de la musique. Elle a travaillé avec des compositeurs et paroliers de renom, tels qu’Abdallah Issami, Ali Haddani, Abdelkader Rachdi et Abdelwahab Doukkali.

Son talent l’a également conduite à collaborer avec le musicien koweïtien Youssef Al Muhanna, consolidant ainsi son rayonnement dans le monde arabe. Au-delà de son répertoire riche et varié, Naïma Samih laisse derrière elle une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique marocaine. Son style, mêlant profondeur émotionnelle et virtuosité vocale, a influencé de nombreux artistes et continue d’inspirer la nouvelle génération. Avec sa disparition, le Maroc perd l’une de ses grandes dames de la chanson. Mais sa voix, elle, continuera de résonner dans le cœur de ceux qui l’ont aimée et admirée.

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