USA: Trump soulage Zelensky avec cette annonce

Photo : PAUL HENNESSY / GETTY IMAGES.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump avait adopté une position intransigeante envers l’Ukraine, culminant le 3 mars dernier avec la suspension totale de l’assistance militaire et du partage de renseignements. Cette décision, prise au lendemain d’une rencontre houleuse avec Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, avait placé Kiev dans une situation désespérée. Sans les armes, munitions et données stratégiques américaines, les forces ukrainiennes se trouvaient gravement handicapées face à l’offensive russe. L’administration Trump exigeait également des concessions importantes, notamment concernant l’exploitation des ressources minières ukrainiennes, condition sine qua non pour maintenir le soutien de Washington.

Un tournant diplomatique inattendu en Arabie Saoudite

La donne a changé ce mardi 11 mars lors d’une journée de pourparlers à Jeddah. Le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz ont annoncé la reprise « immédiate » de l’aide américaine à l’Ukraine. Cette volte-face survient après que Kiev a accepté une proposition de cessez-le-feu temporaire de 30 jours, renouvelable par accord mutuel des parties.

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« Nous avons franchi une étape décisive. La question n’est plus de savoir si la guerre va s’arrêter, mais comment elle va se terminer« , a déclaré Mike Waltz aux journalistes présents. Son homologue Marco Rubio a salué l’acceptation par Kiev des « négociations immédiates » avec Moscou, déplaçant ainsi la pression sur le Kremlin.

La déclaration commune américano-ukrainienne stipule clairement que « les États-Unis feront savoir à la Russie que sa réciprocité est la clé de la paix ». Volodymyr Zelensky, qualifiant cette initiative de « positive« , a souligné que « l’Ukraine est prête pour la paix » et que « la Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre ».

Outre le rétablissement de l’aide sécuritaire et du partage de renseignements, les deux pays se sont engagés à finaliser « dès que possible » un accord sur l’exploitation des minerais ukrainiens, une exigence portée par Donald Trump depuis début février.

La balle est désormais dans le camp de Vladimir Poutine, qui devra décider s’il accepte cette trêve proposée par Washington et déjà approuvée par Kiev.

10 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Les interventions de Trump dans le conflit jusqu’aujourd’hui,
    m’ont fait penser à un type qui se précipite pour soit disant mettre fin à un viol, en saisissant la victime par les bras pour l’immobiliser.

    Et les trolls qui arpentent le site de dire « ouais, il faut qu’elle arrête de se débattre, il y a trop de violence là, elle est trop agressive, c’est elle qui a provoqué son violeur et ses sbires »

    Des clébards de rue

    \\\\.///
    (@_@)

    1. Avatar de Sid
      Sid

      T’as rien compris une fois de plus. Trump met la pression sur la Russie ! Mais il arrive trop tard, la Russie n’en a plus rien à secouer. Elle a dépassé le stade des miroirs aux alouettes. Si ça doit péter, ça pètera.
      Je pourrais développer mais de ton cerveau de 5 ans pourrait pas capter.

      1. Avatar de Sergueï
        Sergueï

        Ca manque un peu de nuances. Trump met la pression sur la Russie APRES avoir tordu le bras des ukros qui ne veulent pas de la paix, ni d’un cessez-le-feu. Il met la pression sur les deux partie.

        Cela étant, il n’a pas tort de tordre le bras de ces 0rdur€s ; Zélensky vient de racheter la première banque privée française : 1 billion €. D’où vient le blé ??? Ce dont on es certain c’est que Zélensky en a rien a f*** de son peuple.

  2. Avatar de BOB
    BOB

    « l’Ukraine est prête pour la paix »
    Tu parles ! Trump leur a mis le couteau sur la gorge : « C’est ça où je coupe tout : renseignements, argent, armes et munitions. Vous irez guerroyer en slip ! »
    Une « proposition que l’Ukraine ne pouvait pas refuser » dans la plus pure tradition de la maf’ N-Yorkaise.

  3. Avatar de BOB
    BOB

    Les imbéciles qui disaient que Trump était un agent du Kremlin auraient, une fois de plus, mieux fait de se la coincer.

    Trump est aussi anti-russe que Biden. Le piège qu’il vient de tendre aux Russes est vicieux à souhait. Trump sait très bien que les Russes ne peuvent pas accepter ce deal. Le piège vise à affaiblir la position des Russes qui pour le moment tienne le couteau par le manche lors des négos USA/RUS.
    Roublard, l’enf***

  4. Avatar de Sanni
    Sanni

    Sid le harki des Kolkhozes et Sergueï sous agent traitant F -S +B sont de sortie.
    Que Poutine refuse le deal de Trump, qu’est ce qu’on s’en fout. La guerre va continuer.Point.

  5. Avatar de La Gerbe
    La Gerbe

    Trump la joue juge et partie !
    « Je suis impartial, débrouillez-vous entre vous mais je fournis les armes aux ukros, ils fournissent les morts et les terres rares »
    Bon business, tu parles !

    1. Avatar de Sergueï
      Sergueï

      Si Poutine accepte un deal aussi pourri, il est mort politiquement. Tout ça pour un Minsk 3 à peine déguisé, les Russes ne lui pardonneraient pas !
      De toute façon, la russophobie est à son maximum. Rien à gagner à eccepter ce deal.
      La Douma semble l’avoir déjà refusé, on dirait ! A suivre

  6. Avatar de Sid
    Sid

    « la Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre »

    Soit la Russie accepte le deal, renonce à ses conditions avant négociations de paix et elle perd la face.
    Soit elle refuse le deal et elle endosse le rôle du méchant qui ne veut pas négocier. (Ce qu’elle a déjà … rien à perdre de ce côté-là)

    Le piège est grossier. De l’Anglo-Saxon pur jus !
    Les Russes ont DEJA fait preuve de bonne volonté et ils se sont fait enfler à chaque fois.

    Trump se pose en médiateur mais les Russes se souviennent que les USA sont ceux qui manipulent l’Ukraine depuis le départ.
    La réponse des Russes va être intéressante.

    1. Avatar de Sergueï
      Sergueï

      Piège grossier en effet. Ils retentent une « Minsk ». Lors des 2 précédents accords de Minsk 1 et 2, les forces de Kiev s’effondraient dans les chaudrons de Iliovaisk (sept 2014) puis Debalsevo (février 2015). Aujourd’hui, alors qu’elles s’effondrent à nouveau dans le chaudron de Koursk, Zelensky et sa bande tentent un « Jamais 2 sans 3 »,

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