Une déclaration récente de Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir, relance le débat politique autour des relations internes au sein de la majorité présidentielle au Bénin. Lors d’une intervention très critique à l’égard du pouvoir, l’ancien ministre déléguée de la Défense a formulé plusieurs accusations, dont l’une concerne directement Badirou Aguemon, l’actuel ambassadeur du Bénin près l’État du Koweït.
Selon les propos tenus par Candide Azannaï, l’actuel diplomate aurait tenté de jouer les intermédiaires entre lui et Joseph Djogbénou, président du parti Union Progressiste le Renouveau. L’homme politique affirme que cette tentative de rapprochement aurait été précédée de propos critiques tenus par Mr Aguemon à l’encontre du chef de l’État, Patrice Talon, présenté comme ayant « trahi » Djogbénou. Toujours selon Azannaï, Aguemon aurait insisté pour qu’un échange ait lieu avec l’ancien président de la Cour constitutionnelle, insinuant une rupture de confiance entre les deux figures majeures de la majorité présidentielle
« Qu’il vienne démentir si ce que je dis est faux », a lancé Candide Azannaï, tout en soulignant ce qu’il considère comme une contradiction : la récente nomination de Badirou Aguemon au poste d’ambassadeur du Bénin au Koweït, malgré, dit-il, des critiques proférées contre le chef de l’État.
Dans un souci d’équilibre et de vérité, Badirou Aguemon devrait s’exprimer publiquement sur les faits évoqués. A-t-il effectivement appelé et rencontré Candide Azannaï ? A-t-il réellement servi d’intermédiaire entre Joseph Djogbénou et le président du parti Restaurer l’Espoir ? Le silence, en de telles circonstances, pourrait entretenir la suspicion. Pour l’opinion publique comme pour les observateurs avertis, une mise au point rapide serait de nature à restaurer la confiance et à éviter les amalgames. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x
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