Face aux caprices de l'Algérie, le Niger vole au secours du Mali

Depuis janvier 2024, les relations entre Bamako et Alger se sont progressivement dégradées, lorsque le Mali a dénoncé l’accord de paix d’Alger de 2015, accusant son voisin d’ingérence et de connivence avec des groupes armés opérant dans le nord malien. Ce climat de suspicion n’a cessé de s’intensifier, affaiblissant une coopération sécuritaire pourtant jugée essentielle face aux menaces terroristes régionales. L’incident du drone, survenu en mars 2025, a agi comme un catalyseur, précipitant une série de ruptures : rappel mutuel des ambassadeurs, fermeture de l’espace aérien, suspension du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc). Loin de se limiter à une crise diplomatique, cette fracture a des répercussions concrètes sur le terrain, notamment dans les régions septentrionales du Mali, où l’approvisionnement en carburant est devenu critique. Les tensions avec Alger, en bloquant des canaux logistiques vitaux, ont aggravé les pénuries et plongé le nord malien dans une précarité énergétique alarmante.

Le Niger, bouée de sauvetage pour le nord malien

Dans cette crise, le Niger est apparu comme un soutien clé pour le Mali. En effet, les régions du nord malien, telles que Ménaka, Gao, Kidal et Tombouctou, connaissent depuis plusieurs semaines une flambée des prix du carburant et des difficultés d’approvisionnement sévères. Le gouvernement nigérien, fidèle à son engagement régional, a accepté de fournir du carburant à prix maîtrisés pour ces zones critiques. Cet accord a été formalisé lors d’une visite officielle en mai 2025, marquant un engagement clair des deux pays pour assurer un approvisionnement stable jusqu’à la fin de l’année. Par cette initiative, le Niger compense l’isolement imposé au Mali par l’Algérie, aidant à maintenir une certaine continuité économique et sociale dans des territoires vulnérables.

Une dynamique régionale en pleine recomposition

Cette situation traduit un réalignement des alliances dans la région sahélienne. Alors que l’Algérie adopte une posture ferme, qui pourrait s’apparenter à une forme de sanction politique et militaire, le Niger se positionne comme un partenaire stratégique indispensable. Cette solidarité nigérienne ne se limite pas à un simple soutien commercial, elle incarne une volonté de préserver la cohésion et la stabilité dans une région aux frontières poreuses et aux défis sécuritaires multiples. En retour, le Mali trouve dans cette coopération une bouffée d’air nécessaire pour pallier les conséquences des ruptures diplomatiques avec son puissant voisin du nord.

Au-delà de l’urgence, cette collaboration illustre la complexité des rapports entre États sahéliens, où les enjeux sécuritaires et économiques s’entremêlent étroitement. Le succès de cette solidarité pourrait inspirer d’autres formes de coopération régionale, indispensables pour faire face aux défis communs et renforcer une stabilité fragile. Reste à voir si ce nouvel équilibre tiendra face aux pressions algériennes et aux réalités mouvantes du Sahel.

20 réflexions au sujet de “Face aux caprices de l'Algérie, le Niger vole au secours du Mali”

  1. les marocain dans le commentaire mdr pays où tu trouve 4000 bébés par ans à la poubelles ou les vieilles femmes servent de mules ou les habitants meurts dans des bousculade pour de la farine occupé vous de votre poubelles à ciel ouvert peuple sans dignité soumis à un roi qui vie à Paris et sous domination occidentale

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  2. les marocain qui viennent commenter occupé vous de votre pays qui est sous famine et vos habitants sous les tantes pays le plus pauvre d’afrique du nord avec des inégalités jamais vu ailleurs un peuple qui meurt dans des bousculade pour de la farine un peuple qui prostitues ses enfants pour ce nourrir et qui est sous domination occidentale venir bavé sur l’algerie n’améliore pas votre niveau de vie médiocre.

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  3. le Niger et ses Dirigents sont bien plus intelligents que le « département franco-turc  » des cabranates incompétents et fouteurs de troubles ! Nous les remercions de porter assistance à nos Amis Maliens qui sont des Gens bien ! Le Niger ne doit JAMAIS laisser le pipeline algérien traverser son Territoire ,sinon c le malheur absolu ! Ces gens là sont porteurs de poisse !

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    • Encore un esclave de Mimi 106 qui vient baver sur l’Algérie
      Occupe toi donc plutôt de ton pays pris en otage par une famille de charognards et sous l’emprise de la France et des sionistes.

      Un pays gangrené par la corruption et la pauvreté
      Le principal revenu pour des millions de famille marocaine c’est de prostituer leurs filles , envoyé la mère veuille dans les champs espagnols pendant que le père et fils travaille le canabis

      Ça supporte militairement l’état sioniste contre ses propres frères palestiniens et ça vient donner des leçons

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      • Un harka ayant vendu ses chouadas pour un visa ou la nationalité du colon qui vient donner des leçons et répandre sa haine…et les 20 millions de gueux du département régence à travers la planète quémandant leur pitance ???

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        • Le département régence qui fait du business avec l’inde et l’Italie : deux fervents partisans et défenseurs d’Israël ???
          Les majors de pétrole et de gaz qui permettent aux caporaux séniles de se remplir les poches à lala turquia, ya chyate, ya Ouled Naïl.

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          • Bonjour, quand je lis de tels commentaires je suis vraiment attristé par le niveau très bas du débat. Ici la logique veut que l’on apporte des arguments solides et contre arguments plus solides encore. Ce que je lis montre malheureusement que le niveau en Afrique est encore très bas. Ce qui explique tous les problèmes qui empêchent le développement des pays africains et l’élévation du niveau de vie de ses peuples qui, dans la grande majorité et plus de 60 ans après les pseudo indépendances, continuent à vivre dans la misère.
            Le proverbe : « l’insulte est l’argument des faibles » pour ne pas dire des lâches.
            Dommage

  4. Le niger a travers notre camarade de lutte le général chef d’état Tiani et ces de lutte Cnsp , bien vues votre solution salvatrice !!! la patrie ou la mort nous vaincrons vive l’Aes dixit Dr Doss

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    • le Niger et ses Dirigents sont bien plus intelligents que le « département franco-turc  » des cabranates incompétents et fouteurs de troubles ! Nous les remercions de porter assistance à nos Amis Maliens qui sont des Gens bien ! Le Niger ne doit JAMAIS laisser le pipeline algérien traverser son Territoire ,sinon c le malheur absolu ! Ces gens là sont porteurs de poisse !

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      • C’est le chameau qui se moque du dromadaire oubliant qu’il a deux bosses.
        (je me pose la question est-ce qu’il va comprendre le proverbe)

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  5. Le département régence ne sème que la mort derrière lui…les pays africains ne veulent plus de l’arrogance et le mépris des caporaux séniles…
    Une gangrène dans la région malheureusement…le seul pays qui à des problèmes avec le reste du monde à part Cuba, Venezuela et l’Iran…

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    • Cher esclave de la France et de ses sbires,

      Je te conseille d’essayer de te libérer du joug de ton dieu M6.

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  6. la vraie ingérence c’est lorsqu’on fait appel et on paye des mercenaires du wagner pour mater la volonté du peuple malien en accusant toute opposition de terroriste.il n’ya que les terroristes qui s’allient aux mercenaires
    goita est l’exemple vivant.

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  7. Qui doit éteindre le feu qui brûle entre l’Algerie et le Mali ?
    Qui gagne dans cette crise ?
    tous les pays voisins sont perdants.
    seuls les ennemis jurés s’en réjouissent.
    Je ne retrouve aucun commentaire dans cet article qui prône l’apaisement et la réconciliation entre l’Algerie et le Mali. les populations frontalières entre les deux pays sont prises en otage d’une crise qui les pénalise quotidiennement. Alors de grâce soyez de ceux qui prônent l’apaisement.

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    • A part les pompiers pyromanes :
      Ali kedboun et les 4000 voleurs les caporaux séniles.
      Je ne vois pas d’autres monstres dans la région.

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    • Il y a plusieurs département français en Afrique, à commencer par le Maroc, ce qui est certain, c’est que l’Algérie n’en fait parti.

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