Fortunes : ces deux célèbres milliardaires veulent la jeunesse éternelle

Photo: Getty

Depuis l’Antiquité, la quête d’une vie sans fin fascine philosophes, médecins et mystiques. D’Hérodote évoquant une fontaine de jouvence aux recherches alchimiques sur la pierre philosophale, l’humanité n’a jamais cessé de chercher à repousser la mort. Si les élixirs magiques ont perdu leur crédibilité, le XXIe siècle a vu émerger une approche plus scientifique, mais tout aussi ambitieuse. Aujourd’hui, des géants de la tech et de la finance consacrent des fortunes à des projets de « rajeunissement cellulaire » ou de « biotechnologie de la longévité », affirmant viser non seulement une meilleure santé, mais aussi une espérance de vie prolongée de plusieurs décennies.

Des paris croisés sur la reprogrammation biologique

L’ancien PDG d’Amazon, Jeff Bezos, a choisi d’appuyer plusieurs entreprises engagées dans la lutte contre le vieillissement. Parmi elles, Altos Labs, dirigée par Iouri Milner, s’est imposée comme l’un des pôles les plus ambitieux en matière de recherche sur la reprogrammation cellulaire. Dotée d’un financement massif depuis 2021, cette société collabore avec des experts de renom, dont le chercheur japonais Shinya Yamanaka. Ce dernier explore les mécanismes qui pourraient permettre aux cellules de retrouver un état plus jeune.

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En parallèle, Bezos a également orienté des capitaux vers Unity Biotechnology, connue pour son travail sur l’élimination des cellules détériorées dans l’organisme. Ce projet attire aussi Peter Thiel, autre figure du numérique. Ensemble, ils misent sur des technologies capables de freiner certains effets du vieillissement à l’échelle cellulaire, espérant des applications cliniques rapides.

Sam Altman mise sur une décennie de vie supplémentaire

De son côté, Sam Altman, figure montante de l’intelligence artificielle, se positionne sur un autre front de la longévité. En finançant intégralement les débuts de Retro Biosciences, une start-up installée à San Francisco, il soutient une approche intégrée visant à allonger l’espérance de vie humaine de dix années ou plus. Son implication ne s’est pas arrêtée à un premier tour de table : la société, lancée en 2021, prépare actuellement une levée d’un milliard de dollars, avec une nouvelle participation d’Altman.

L’entreprise explore différentes pistes scientifiques, allant de la régénération cellulaire à la modification de certains marqueurs biologiques associés au vieillissement. Pour Altman, comme pour d’autres investisseurs de la Silicon Valley, retarder la sénescence devient un objectif stratégique à la croisée de la technologie, de la biologie et de l’investissement privé.

Une nouvelle frontière pour les élites technologiques

Le financement massif de ces programmes par des personnalités influentes interroge sur les motivations profondes de ces projets. À travers ces investissements, c’est une vision du corps humain comme système modifiable et optimisable qui se dessine. Ce changement de paradigme, porté par la puissance financière de quelques figures dominantes de la tech, repose sur l’idée que le vieillissement n’est pas une fatalité, mais un défi scientifique à résoudre.

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Alors que certains chercheurs y voient une avancée vers une médecine préventive révolutionnaire, d’autres s’inquiètent des dérives possibles : accès restreint aux thérapies, allongement des inégalités, ou encore surpopulation. Mais pour ceux qui investissent aujourd’hui dans la longévité comme autrefois dans l’informatique ou l’espace, ce pari s’inscrit dans une continuité : repousser les limites du possible grâce à la science et aux ressources accumulées au fil des succès entrepreneuriaux.

Une réponse

  1. Avatar de Essecrocs
    Essecrocs

    Mourir jeune et en bonne santé, tel devrait être le sort de touts ces vieux croulants qui puent. Leur fric pue, il n’a jamais été gagné comme un Homme doit le gagner, avec droiture et dignité

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