L’Algérie continue de tracer sa voie dans le domaine pharmaceutique, en misant sur le développement de ses exportations vers le continent africain. C’est dans ce cadre que le groupe public Saidal a franchi une nouvelle étape en signant un contrat de partenariat avec la société mauritanienne Chinguity Pharma. Cette coopération permettra l’exportation de plus de 200 produits pharmaceutiques vers la Mauritanie.
D’après Algerie360, qui a relayé l’information, cet accord ouvre la voie à une collaboration industrielle entre les deux entreprises. Le groupe Saidal voit en la Mauritanie bien plus qu’un simple marché. Il envisage de s’en servir comme point de départ pour élargir sa présence dans l’Afrique de l’Ouest, une région qui compte près de 300 millions d’habitants.
L’initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer la place d’Alger sur le marché africain des médicaments. Dans un contexte où les besoins en produits pharmaceutiques sont croissants sur le continent, l’Algérie entend mettre à profit son expérience et sa capacité de production nationale pour proposer une alternative locale aux importations extra-africaines.
Le partenariat avec Chinguity Pharma pourrait aussi déboucher sur des projets de production conjointe à moyen terme, ce qui favoriserait une meilleure implantation de Saidal dans la région. L’objectif est de renforcer les échanges Sud-Sud dans le domaine de la santé, tout en améliorant l’accès aux médicaments dans les pays voisins.
Cette avancée est à surveiller de près, d’autant plus qu’elle intervient dans un moment où les États africains cherchent à renforcer leur souveraineté sanitaire. Pour Saidal, cette opération pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives en Afrique subsaharienne.
En s’alliant à un acteur local comme Chinguity Pharma, le groupe algérien adopte une approche de proximité, plus à même de répondre aux réalités du marché. Il reste maintenant à voir comment cette ambition se traduira concrètement dans les mois à venir. Mais une chose est sûre : l’Algérie ne compte pas rester en marge du mouvement de transformation du secteur pharmaceutique en Afrique.
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