Une affaire de falsification de documents administratifs impliquant cinq ressortissantes togolaises et un citoyen béninois a été portée, jeudi 6 juin 2025, devant le juge correctionnel de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L’information a été rapportée par le média Banouto.
Selon ce média, les prévenues sont accusées d’avoir tenté d’obtenir illégalement des passeports béninois en se servant de documents d’état civil sécurisés, prétendument délivrés au Bénin. Selon le dossier présenté à la Cour, elles auraient utilisé des certificats d’identification personnelle (CIP) et des actes de naissance obtenus de manière frauduleuse.
Le Béninois poursuivi dans cette affaire est suspecté d’avoir facilité leurs démarches en les aidant à effectuer les demandes de rendez-vous en ligne pour l’établissement des passeports. C’est au moment de l’entretien auprès des services de la Direction de l’émigration et de l’immigration (DEI) que les agents ont détecté des incohérences dans les déclarations des candidates.
Certaines n’ont pas pu justifier les informations figurant sur leurs pièces d’identité. L’une d’entre elles, interrogée par le juge, a notamment été incapable de situer Pira, l’arrondissement supposé être son lieu de naissance au Bénin. À la barre, les cinq femmes ont plaidé non coupable, affirmant qu’elles ignoraient les conditions dans lesquelles les documents avaient été établis.
Elles ont expliqué avoir sollicité l’aide d’un homme pour obtenir des passeports afin de voyager vers le Koweït. Les Togolaises sont poursuivies pour usage de faux certificats, tandis que leur présumé complice béninois est poursuivi pour complicité. À l’issue de l’audience, les six mis en cause ont été reconduits en détention provisoire, en attendant les réquisitions du ministère public prévues pour la prochaine audience, fixée à juillet 2025.
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