(et des obstacles à surmonter) Le compte à rebours pour la présidentielle de 2026 au Bénin est officiellement lancé. Alors que le paysage politique se dessine progressivement, une première déclaration de candidature vient d’agiter les sphères : celle de Daniel Edah. Fonctionnaire international, consultant en partenariat, président de l’organisation « Il fera beau », et surtout membre du Cadre de concertation des partis politiques de l’opposition, Daniel Edah a annoncé, le jeudi 29 mai 2025, sa volonté de briguer la magistrature suprême, se positionnant comme porteur d’une vision pour le Bénin.Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, Daniel Edah a exposé sa vision : « Je suis candidat avec une vision, celle d’un Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor ». Une déclaration qui, si elle est saluée par certains, soulève néanmoins de nombreuses interrogations et met en lumière les réalités complexes du processus électoral béninois, notamment la question épineuse du parrainage.
Un discours inclusif aux promesses fortes
La candidature de Daniel Edah, dit-il, répond à l’appel de jeunes de plusieurs départements du pays. Son discours est résolument tourné vers l’apaisement et la réconciliation. Il s’engage à garantir « à tous les anciens présidents de la République, ainsi qu’à tous les anciens présidents des autres institutions de la République, le respect dû à leur dignité ». Plus encore, Edah promet d’œuvrer pour des sujets sensibles qui divisent la classe politique et la société béninoise : « Je m’engage également à œuvrer pour la libération des détenus politiques, pour le retour digne et sécurisé des exilés, et pour la prévention de toute nouvelle vague d’arrestations ou d’exils politiques ». Ces engagements, qui visent à « tourner la page des vieilles querelles » et à « instaurer une gouvernance inclusive », sont clairement des messages de rassemblement dans un contexte de crise politique.
Les incohérences et obstacles du parrainage
Cependant, au-delà de ces intentions louables, la déclaration de Daniel Edah présente de nombreuses incohérences et se heurte à des obstacles majeurs, notamment en ce qui concerne le mécanisme de parrainage pour la présidentielle de 2026. L’une des principales faiblesses de sa déclaration réside dans son apparente minimisation des règles du parrainage politique au Bénin. Il est crucial de rappeler que, selon le Code électoral béninois, le parrainage des candidatures présidentielles n’est pas donné par des individus à titre personnel, mais exclusivement par les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ou par des maires.
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😀😀😀😀edah stp aime tu ta vie
C’est le titre de l’article même qui prête à confusion. Des incohérences à régler ??? Vous n’êtes pas sans savoir que rien n’est à régler. Il est tout simplement dans une incohérence incommensurable. Souffrez que certains de nos politiciens ne sont pas à la hauteur des enjeux. Et c’est ceux-là qui proposent de nous gouverner. Comment peut-on prétendre gouverner un pays quand on méconnaît les lois de ce pays ???
Posez-vous la question.
Son leitmotiv ; je m’engage. je m’engage pour notre ami Edah est un projet de société. Encore qu’il n’est que candidat pour flatter son ego surdimentionné. Sinon que comment comprendre que cet aventurier qui n’a pas de parti politique, ni troupes, qui ne répond à aucun des critères d’éligibilité puisse déclarer sa candidature aux élections présidentielles ??? On le décrit comme un fonctionnaire international et je me pose la question de savoir quel poste il occupe dans une organisation internationale ??? Son niveau intellectuel et sa culture politique. Epargnez-nous donc des gerémiades de monsieur Edah. C’est une audace pour un marchandage pour qu’on pense à lui pour un strapontin. Il ne sera même pas chef quartier. Inscrivez ça sur vos murs.
Dont acte.
Quand quelqu’un qui prétend être un politique ; ancien candidat fantaisiste en 2016 ayant tourné en rond autour du président Talon et ignoré ne puisse tirer leçons des deboires de monsieur Ouorou et se conformer aux nouvelles dispositions de la loi ; je trouve cela regrettable. Avec le nouveau code électoral et la réforme du système partisan ; on aura que le duo BR/UPR face à LD. Si monsieur Edah ne comprend pas cette logique ; il est donc illogique.
Cherchez l’erreur