Selon les dernières données de Hackmanac, une plateforme reconnue pour l’analyse des menaces numériques, le Maroc occupe une position préoccupante dans le paysage de la cybercriminalité internationale. Le pays se trouve désormais parmi les trois nations les plus ciblées par les cyberattaques à l’échelle mondiale.
Au cours de la première semaine de juin, vingt-sept incidents cybernétiques visant des entités marocaines ont été enregistrés, plaçant le pays derrière l’Italie et les États-Unis, qui ont subi respectivement quarante-quatre et quarante-trois attaques. Cette augmentation représente presque un doublement par rapport au mois précédent, où seulement quatorze incidents avaient été signalés.
Une vulnérabilité préoccupante en Afrique
En Afrique, le Maroc se distingue par sa forte exposition aux cybermenaces. L’Afrique du Sud, qui suit dans le classement continental, n’a enregistré que deux attaques durant la même période, mettant en évidence la vulnérabilité particulière du Maroc face aux offensives numériques. Cette tendance alarmante révèle des faiblesses structurelles dans la protection des systèmes informatiques nationaux.
Les secteurs gouvernementaux, militaires et sécuritaires sont les principales cibles, indiquant une stratégie visant les infrastructures critiques. Les statistiques mondiales de juin font état de deux cent dix-huit cyberattaques recensées dans trente-quatre pays, dont vingt-six classées comme critiques, compromettant plus de seize téraoctets de données sensibles.
L’activité accrue de groupes criminels
Les enquêtes identifient NoName057(16) comme le principal responsable de ces intrusions, ce groupe revendiquant quarante-six opérations ciblant principalement les infrastructures publiques. Depuis le printemps, plusieurs organismes marocains ont été la cible d’attaques, notamment la CNSS et divers ministères.
Face à cette intensification des menaces, il est impératif de renforcer immédiatement les dispositifs de cybersécurité. L’évolution sophistiquée des techniques d’attaque et la multiplication des groupes criminels nécessitent une réponse coordonnée et stratégique pour protéger efficacement les infrastructures nationales sensibles. Une donnée qui démontre également à quel point la question de l’informatique et la sécurité des données et des infrastructures sont devenues essentielles.
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