Maghreb : 350 millions $ de la banque mondiale pour renforcer la mobilité dans ce pays

Centre-ville de Casablanca. Photo : Karim Achalhi

Dans un contexte de forte urbanisation et de pression croissante sur les infrastructures de transport, les pays du Maghreb cherchent à repenser leurs systèmes de mobilité urbaine. Le Maroc, en particulier, accélère ses efforts pour rendre les déplacements plus fluides et accessibles, surtout dans les grandes agglomérations comme Casablanca.

La capitale économique du pays bénéficiera d’un nouveau coup de pouce avec l’appui de la Banque mondiale. D’après nos confrères de l’AgenceEcofin, l’institution a validé un financement de 350 millions de dollars pour appuyer le développement du pôle de mobilité et de logistique du Grand Casablanca. Ce projet cible l’amélioration de l’accès aux opportunités économiques et aux services essentiels pour les habitants.

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L’un des axes centraux de cette initiative est le programme baptisé « Service intra-métropolitain rapproché » (SIR). Il prévoit une modernisation des lignes ferroviaires existantes, leur électrification, ainsi qu’un meilleur maillage entre le centre-ville de Casablanca et ses zones périphériques. L’objectif est de réduire les temps de trajet et de désengorger les routes très fréquentées aux heures de pointe.

Mais le projet ne se limite pas aux infrastructures. Il comprend également un volet institutionnel, avec le renforcement des capacités de l’Office national des chemins de fer (ONCF) en matière de gestion, de planification et de financement. Cela montre une volonté claire d’installer des bases solides pour une gouvernance efficace du transport urbain.

Ce programme s’inscrit dans une dynamique régionale plus large. Dans plusieurs villes du Maghreb, des initiatives similaires émergent, portées par la nécessité d’améliorer la qualité de vie et de soutenir une croissance urbaine durable. Rabat, Alger ou encore Tunis explorent également des pistes pour moderniser leurs réseaux de transport en commun, encourager l’utilisation du rail ou du bus rapide, et réduire les émissions liées à la mobilité

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