Alors que le tourisme devient un terrain de compétition stratégique entre les pays du Maghreb, l’Algérie redouble d’efforts pour transformer un secteur longtemps négligé en véritable pilier économique. Face à la montée en puissance de destinations comme le Maroc ou la Tunisie, Alger s’engage dans une dynamique de relance structurée, avec une vision qui allie aménagement du territoire, attractivité des investissements et valorisation des atouts naturels et culturels. Cette mutation s’accélère avec une série d’annonces faites lors d’un événement de référence dans le paysage économique algérien.
Une offensive touristique dévoilée à la Foire internationale d’Alger
La 56e Foire internationale d’Alger a servi de tribune aux autorités pour dévoiler l’ampleur des travaux engagés dans le secteur touristique. Ghlamallah Boukbous, du ministère du Tourisme, a indiqué que 582 projets sont actuellement en chantier dans le pays, avec 145 livrables à l’horizon 2025.
Cette annonce n’est pas restée symbolique. Elle a été accompagnée d’un discours axé sur la structuration d’un nouveau modèle touristique, avec une répartition plus équilibrée des infrastructures sur l’ensemble du territoire, une simplification des démarches pour les investisseurs et une attention accrue portée à la qualité des services. Le thème même de l’événement — « L’investissement dans le tourisme en Algérie : cadre incitatif et projets d’avenir » — montre la volonté d’inscrire cette relance dans une dynamique concrète, appuyée par l’action publique et l’ouverture au privé.
De nouveaux lits, de nouvelles perspectives
Les projets en cours devraient aboutir à la création d’environ 70 000 nouveaux lits, renforçant de manière significative la capacité d’accueil du pays. L’ambition est de combler le déficit historique en matière d’hébergement touristique, tout en répondant à une demande interne croissante. À moyen terme, cela pourrait permettre de proposer une offre compétitive non seulement pour les Algériens, mais aussi pour les visiteurs étrangers curieux de découvrir un territoire aux multiples richesses naturelles, culturelles et patrimoniales.
Contrairement aux pratiques antérieures, ces projets ne se concentrent pas uniquement sur les grandes métropoles. Des investissements sont également réalisés dans des zones côtières peu exploitées, des régions sahariennes à fort potentiel ou encore des sites historiques souvent ignorés des circuits traditionnels. Ce maillage vise à diversifier l’offre et à créer un tourisme plus équilibré, moins centralisé et capable de faire vivre les économies locales.
Une relance qui dépasse le tourisme
Au-delà de l’hébergement et des infrastructures, les autorités envisagent ce programme comme un levier global. En stimulant le secteur touristique, l’Algérie cherche aussi à favoriser l’artisanat, la restauration, les transports et la formation professionnelle. De nouveaux emplois devraient voir le jour, notamment dans les régions reculées, contribuant à freiner l’exode rural et à renforcer la cohésion économique.
Avec des centaines de projets en cours et des échéances précises, l’Algérie s’engage clairement sur la voie d’un repositionnement touristique. Reste à maintenir le cap et la qualité dans la réalisation de ces initiatives pour qu’elles deviennent, à terme, un marqueur de renouveau aussi bien économique qu’identitaire.




Le département régence prévoit d’accueillir 30 millions de visiteurs en 2030 😂😂😂 Ali kedboun, le Pantin d’Al mouradia, Pinocchio alias Harry Potter 😂😂😂