Maghreb: frappe de drone d’une armée sur des rebelles, plusieurs tués

MQ-9 Reaper (Photo DR)

Le Sahara marocain continue de cristalliser les tensions entre les forces armées marocaines et les miliciens du Polisario, dont les actions sporadiques viennent régulièrement perturber la stabilité dans la région. Ces dernières années, la zone jouxtant le mur de sécurité érigé par le Maroc s’est transformée en un espace de friction où incursions suspectes, tirs de projectiles et ripostes militaires s’enchaînent. Les récents événements près de Smara illustrent ce climat d’instabilité, avec une nouvelle tentative d’attaque attribuée à des membres du Polisario, suivie d’une riposte technologique et chirurgicale de la part des Forces armées royales (FAR).

Riposte fulgurante d’un drone armé

Vendredi, un drone militaire marocain a été mobilisé pour intercepter un véhicule tout-terrain suspect approchant dangereusement du mur défensif. À bord, des miliciens identifiés comme membres du Polisario venaient de tirer plusieurs projectiles vers la périphérie sud-est de Smara, une ville située dans la région désertique du Sahara sous administration marocaine. Les tirs, bien que retombés dans une zone inhabitée, ont été jugés suffisamment menaçants pour déclencher une réaction immédiate.

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Le drone, équipé de missiles guidés, a verrouillé sa cible en mouvement avant de lancer une frappe précise. L’explosion qui s’en est suivie a complètement détruit le véhicule et ses occupants, éliminant ainsi la menace. La frappe, selon plusieurs sources concordantes, a été menée avec un niveau de précision tel qu’il n’a laissé aucune chance aux assaillants de se replier vers la frontière algérienne voisine.

Un message militaire et politique

Cet épisode n’est pas isolé. Il intervient dans un contexte où le Maroc combine pression militaire et diplomatie active pour contrer les opérations du Polisario, qu’il considère comme des menaces à son intégrité territoriale. L’usage de drones armés, désormais partie intégrante du dispositif sécuritaire marocain, montre l’évolution de la doctrine de défense vers une stratégie d’anticipation et de neutralisation rapide.

La proximité de la MINURSO, dont une caserne se trouve non loin de la zone d’impact des projectiles, rappelle la complexité du théâtre saharien. Même si aucune victime n’a été recensée, la coïncidence géographique entre la cible des tirs et la présence onusienne soulève des inquiétudes sur les risques de débordement.

Une réponse

  1. Avatar de Hamza
    Hamza

    ça fait bien longtemps que le Maroc a contré l’Algérie et sa milice le Polisario et maintenant il est temps face aux convoitises Algériennes de renforcer et de blinder son patrimoine que l’Algérie veut voler à tout prix.

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