Au Maghreb, la Chine multiplie les initiatives économiques dans des secteurs clés comme l’énergie, l’automobile ou encore les infrastructures. Avec une approche fondée sur des partenariats stratégiques, elle renforce sa présence dans la région à travers des investissements ciblés, souvent accompagnés de transferts technologiques. L’Algérie figure parmi ses principaux partenaires, en raison de sa position géographique, de ses ressources et de son potentiel industriel encore en développement. Le dernier projet en date, à Oran, illustre cette dynamique.
Oran accueille une infrastructure industrielle de nouvelle génération
Dans la zone industrielle d’El Hamoul, près d’Oran, une usine de fabrication de pneus commence à sortir de terre. Ce projet, piloté conjointement par la Société El Hadj Larbi Industrie (SHLI) et le fabricant chinois Double Star Tire, mobilise un investissement d’environ 380 millions de dollars, soit plus de 50 milliards de dinars algériens. L’enjeu est de taille : répondre à la demande intérieure tout en créant un levier pour l’exportation.
Le chantier a franchi une nouvelle étape le 22 juin, avec l’annonce officielle du démarrage de la deuxième phase : la mise en place de l’unité de mélange de caoutchouc. Cette étape, stratégique pour la qualité des pneus, a été confiée à l’entreprise locale EG REKIMA, sélectionnée au terme d’un processus concurrentiel. Le choix d’un prestataire national traduit une volonté d’ancrer le projet dans l’écosystème économique algérien.
Un projet porteur pour l’emploi et l’autosuffisance industrielle
Au-delà de la dimension industrielle, l’usine représente un levier social. À terme, plus de 2 000 emplois directs seront créés, en particulier dans les domaines de la production, de la maintenance et de la logistique. Un chiffre significatif dans un contexte où le chômage des jeunes reste un défi majeur.
Selon SHLI, l’unité sera en mesure de produire 7 millions de pneus par an dès 2026, dont un million pour les véhicules lourds. Cette première capacité est appelée à croître, avec une montée en puissance progressive jusqu’à 22 millions d’unités annuelles réparties sur plusieurs sites.
Une usine connectée, conforme aux standards internationaux
L’un des aspects les plus novateurs du projet réside dans son intégration des technologies dites 4.0. L’automatisation, la robotique, ainsi que l’intelligence artificielle, y joueront un rôle central. Ces choix permettent non seulement d’assurer une qualité de production élevée, mais aussi de réduire les coûts d’exploitation tout en améliorant la traçabilité des processus.
« Une automatisation complète, une efficacité optimale, une réduction des coûts et une qualité de production conforme aux standards internationaux », assurent les promoteurs du projet, qui misent sur une usine résolument tournée vers l’avenir.
Vers une filière pneu à vocation régionale
Avec ce projet, l’Algérie ne se contente pas de satisfaire sa consommation nationale. Elle cherche à se positionner comme un hub régional de la fabrication de pneus, capable de fournir le marché maghrébin, voire d’autres marchés africains. L’usine s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du secteur automobile local, déjà dopé par d’autres implantations industrielles dans le pays, comme celle de l’usine Omoda & Jaecoo à Sétif.
« Cette usine couvrira une grande partie des besoins du marché local, tout en contribuant à l’expansion des capacités exportatrices de l’Algérie », précise SHLI. Ce choix industriel n’est donc pas anodin : il traduit une ambition claire de souveraineté économique dans un secteur stratégique, avec une dimension géopolitique en toile de fond.




c’est bien de pouvoir produire satisfaire les besoins nationaux et exporter le reste vers d’autres pays. bon courage, cela peut donner un levier pour les autres industriels algériens d’investir plus dans le secteur de l’automobile
bonne nouvelle pour industrie en algerie production de pneus pour les véhicules cela éviteras de dépenser des millions pour les importer, bonne nouvelle les vieux pneus usagés algerie fait don au maroc des vieux pneus pour les marocains qui en ont un énorme besoin pour leur industrie de charette le roi Mohammed 6 à remercier Tebboune pour ce geste amitié.
ça se voit que vous n’avez aucune éducation