L’Algérie oriente de plus en plus son économie vers l’exploitation et la gestion de ses ressources naturelles, en particulier le gaz et le pétrole. D’autres ressources minières, comme le zinc et le plomb, prennent également une importance stratégique croissante.
Consciente des limites des ressources naturelles, l’Algérie développe en parallèle son commerce extérieur, le secteur touristique et ses infrastructures pour éviter une dépendance excessive et anticiper l’avenir. Cela fonctionne d’ailleurs très bien, le pays étant vu par la Banque Mondiale et le FMI comme l’une des locomotives de l’économie africaine, avec des prévisions à +3.5% de croissance en 2025.
Une nouvelle mine en cours d’exploitation
Les travaux de développement de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza, située dans la wilaya (la région) de Béjaïa, progressent très bien, d’après un récent rapport de Terramin partenaire australien. L’entreprise, qui détient 49 % des parts dans Western Mediterranean Zinc Spa, a confirmé l’achèvement de deux forages géotechniques sur les quatre puits planifiés pour le site minier. Une avancée majeure.
Avancées techniques et partenariats internationaux
Cette étape représente une progression significative dans la préparation de la mine avant sa mise en exploitation. Les forages réalisés font partie de la conception technique finale des systèmes de ventilation de la mine souterraine. L’achèvement des deux forages restants est prévu pour le troisième trimestre 2025, permettant ensuite le démarrage de la construction de la mine souterraine.
Ces développements coïncident avec le lancement des travaux d’infrastructure de base, confiés au groupe chinois Sinosteel en novembre dernier. Le partenaire australien se félicite également des nouvelles mesures de la loi minière récemment adoptée, qui devraient offrir une plus grande flexibilité opérationnelle et permettre à Terramin d’augmenter sa participation dans de futurs projets miniers algériens.
Un projet stratégique pour la diversification économique
Le projet comprend la construction de multiples unités :
- concassage,
- broyage,
- séchage,
- traitement des déchets et des eaux,
- installations de stockage pour produits chimiques et matières explosives.
Le développement d’infrastructures environnementales est aussi prévu pour le traitement et le stockage des déchets miniers.
Avec une capacité de production annuelle de deux millions de tonnes, dont 170 000 tonnes de zinc et 30 000 tonnes de plomb, ce projet occupera un rôle crucial pour l’industrie minière et l’économie nationale.
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