Bac 2025 au Bénin : Ce qu’il faut savoir des établissements avec 00% de réussite

La session de juin 2025 du baccalauréat révèle un contraste marqué entre les performances nationales et celles de certains établissements secondaires. En effet, six structures scolaires ont présenté des candidats dont aucun n’a réussi l’examen, selon les statistiques officielles publiées par l’Office du baccalauréat.

À Djougou, l’UP 2e chance, avec ses six candidats, n’a enregistré aucune admission. Même constat au Complexe scolaire Mon Défi de Bohicon, qui a présenté deux candidats sans succès. La situation est similaire à Abomey-Calavi où le Complexe scolaire Le Rehoboth (cinq candidats) et l’École africaine des métiers (deux candidats) n’ont obtenu aucun admis.

Dans la capitale, Porto-Novo, le CP Bon Pasteur a présenté quatre candidats, tous recalés à l’examen, tout comme le Complexe scolaire La Voix de Dieu à Lobozounkpa, avec quatre candidats non admis. Ces établissements affichent donc un taux de réussite de 0 %, à l’opposé du taux national qui s’établit à 73,02 %. Ce dernier est attribué par le directeur général de l’Office du baccalauréat aux réformes engagées dans l’enseignement secondaire depuis 2016, lesquelles visent à améliorer la qualité et les résultats des élèves.

5 réflexions au sujet de “Bac 2025 au Bénin : Ce qu’il faut savoir des établissements avec 00% de réussite”

  1. Un établissement qui presente 6 candidats à un examen…. allez verifier et revenez confirmer que ce sont tous des candidats libres, qui n’ont jamais assisté à un cours dans cet établissement. Sinon, comment cela s’explique: l’établissement a une seule serie, une seule classe de terminale avec seulement 6 élèves ?
    Si c etait le cas ils auraient été si bien encadrés qu ils auraient tous les 6 fini avec mention honorable !

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  2. Ces établissements ont besoin d’enseignants 2ème chance comme le Sultan.
    Pour être plus sérieux, des établissements qui présentent 4, 5, 6 candidats n’ont sûrement pas les enseignants qualifiés. Qu’on se dise une chose: les établissements privés sont motivés avant tout par le gain, la rentabilité. Or avec cet effectif si maigre, le promoteur ne peut engager les moyens suffisants pour leur assurer la réussite. Et si on creuse, on se rendra côté que la situation perdure depuis les classes antérieures. Il y a donc chez ces élèves une accumulation de déficit de niveau qui l’ESS exposé à un échec certain au BAC. Une seule solution : la fermeture pure et simple desdits établissements et on n’en parle plus.

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  3. Les promoteurs des établissements cités avec des dénominations fantaisistes ne sont que des marchands de tapis. Il urge que le ministère des enseignements décrète l’urgence pour la fermeture desdits établissements.
    Cherchez l’erreur

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