Maghreb : appel à une réforme du système financier mondial

Abdelmadjid Tebboune (Photo DR)

Malgré ses nombreuses initiatives diplomatiques sur la scène internationale, l’Algérie est régulièrement la cible de critiques concernant sa gestion de certains dossiers sensibles. Son rôle de principal soutien du Front Polisario dans le conflit du Sahara occidental crée des tensions avec plusieurs partenaires régionaux.

Par ailleurs, les relations avec certaines nations, dont la France restent instables, oscillant entre de rares signes d’ouverture et des périodes de durcissement, illustrées notamment par l’emprisonnement d’intellectuels comme Boualem Sansal et d’opposants politiques.

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Malgré tout, cette situation contrastée n’empêche pas l’Algérie de jouer un rôle influent dans les enceintes multilatérales. Lors de la 4e Conférence des Nations Unies sur le financement du développement à Séville, le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé une position ferme sur les défis du développement mondial, représentée par le Premier ministre Nadir Larbaoui.

Un plaidoyer pour la justice internationale

Le chef d’État algérien a réaffirmé l’engagement inébranlable de son pays envers la cause palestinienne, dénonçant ce qu’il qualifie de « guerre d’extermination » à Gaza et appelant à un cessez-le-feu immédiat. Au cours de ces échanges, l’Algérie a aussi rappeler le droit du peuple palestinien à établir un État souverain avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le président Tebboune a aussi souligné comment le manque de financements et l’augmentation de la dette entravent les efforts de développement du continent africain. Il a plaidé en faveur d’une participation équitable des pays du Sud dans la gouvernance des institutions financières internationales. Il en a aussi profité pour, au passage, critiquer les systèmes de notation actuels, qu’il considère comme pénalisants et opaques pour l’Afrique.

L’Algérie, modèle de coopération Sud-Sud

Grâce à son désendettement complet et à sa stabilité financière retrouvée, l’Algérie se positionne désormais comme un partenaire solidaire du développement africain. Sa voix compte. Par le biais de son Agence de coopération internationale, le pays mobilise d’ailleurs plus d’un milliard de dollars. Cet agrent sert notamment à soutenir des projets dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures à travers le continent.

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