Ce mercredi, les habitants du village de Nguendouf, situé dans la commune de Bambilor, ont fait une découverte macabre. Un corps sans vie a été repêché d’un puits abandonné. Selon les premières constatations et les recoupements effectués par les forces de l’ordre, il s’agirait de Serigne Issa Touré, marabout notoire porté disparu depuis le 3 juin dernier et activement recherché pour des faits d’une gravité exceptionnelle.
Identifié par les enquêteurs, l’homme était sous le coup de plusieurs plaintes pour détournement de mineurs, viols répétés et actes contre-nature, selon des témoignages de ses anciens disciples. Certains de ces jeunes, devenus adultes entretemps, ont constitué un collectif pour faire émerger la vérité sur des abus ayant duré plusieurs années dans les foyers où il exerçait son influence religieuse. Le décès du suspect, confirmé par les autorités, vient clore brutalement une traque judiciaire encore en phase d’instruction, sans que la lumière n’ait été faite sur toutes les circonstances entourant les faits reprochés.
Une enquête médicale qui avait bouleversé l’opinion
Avant sa disparition, des expertises médicales avaient été conduites sur plusieurs présumées victimes. Les résultats étaient accablants : tous les individus examinés présentaient des traces de pénétrations anales, et tous étaient mineurs au moment des faits allégués. Ces éléments ont constitué la base d’un dossier judiciaire transmis à la police, qui avait rapidement lancé un avis de recherche national.
Le nom de Serigne Issa Touré était connu dans plusieurs quartiers de Dakar, notamment aux Parcelles Assainies et à Noflaye, où il dirigeait des daara et cercles religieux. Au fil des mois, des témoignages concordants ont commencé à émerger, brisant le silence autour de pratiques qualifiées de systémiques et destructrices par les avocats des plaignants. Certains affirmaient avoir été victimes durant près d’une décennie, sous l’emprise psychologique et spirituelle du guide religieux.
Le choc d’un dénouement sans justice
Avec la découverte du corps de Serigne Issa Touré, de nombreuses interrogations demeurent : a-t-il mis fin à ses jours pour échapper à la justice, ou a-t-il été victime d’un acte prémédité ? Les enquêteurs n’excluent encore aucune hypothèse et une autopsie est prévue pour déterminer les causes exactes du décès. En attendant, ce dénouement brutal laisse un goût d’inachevé chez les victimes présumées, dont les témoignages ne connaîtront sans doute jamais la confrontation judiciaire attendue.
Au-delà du choc, cette affaire relance le débat sur le contrôle des structures religieuses accueillant des mineurs, sur la protection de l’enfance en milieu confrérique et sur les mécanismes d’écoute et de signalement dans un pays où la parole des victimes reste souvent étouffée par le poids social et spirituel des figures d’autorité. Le dossier de Serigne Issa Touré s’arrête là pour la justice pénale, mais la société sénégalaise, elle, devra continuer à questionner ses garde-fous.



Qu’avez-vous fait de mon post?
« Sous l’emprise psychologique et spirituelle du guide religieux. »
Voici donc un menteur qui se fait passer pour un « Spirituel » et guide religieux.
Un prédateur « un marabout pédéraste » sans doute qui préfères défoncer le cul de ces jeunes croyant leur enseigner le chemin « De Lumière »
Les crimes commis sont horribles et odieux, la honte l’a affaibli et il a préféré mettre fin à sa vie. Jeffrey Epstein le pedophile s’est suicidé dans sa cellule en prison ne voulant pas faire face à la justice. Et dans ce cas les victimes sont laissées dans le vide, « in limbo ».