Les réformes politiques au Bénin, portées par le président Patrice Talon, avaient pour ambition de rationaliser et d’assainir un paysage partisan jugé trop fragmenté. L’objectif était de créer de grands blocs politiques structurés, capables de dépasser les querelles personnelles et les transhumances, au profit d’une vision politique cohérente pour le pays. Pourtant, les événements récents semblent mettre à l’épreuve la solidité de cette construction, révélant au grand jour des fractures profondes au sein même du camp présidentiel. Le jeudi 14 août 2025, au siège national de Moele-Bénin à Cotonou, Jacques Ayadji a choisi de rompre le silence pour dénoncer publiquement des pratiques qu’il qualifie de débauchage et de « basses manœuvres ». L’accusation est directe et cible des responsables politiques de premier plan au sein de la majorité présidentielle à laquelle appartient pourtant le parti de l’ancien syndicaliste. Il a cité nommément le député Agoua Edmond, le maire de Tori-Bossito Rogatien Akwaku, ainsi que l’acteur politique Alain Gnancadja, les accusant de cibler spécifiquement son parti. Une telle sortie médiatique, d’une rare franchise, illustre la gravité de la situation et la perte de confiance dans les canaux de résolution internes. « Moele-Bénin est plus attaqué dans la mouvance présidentielle que dans l’opposition », a-t-il regretté, une phrase lourde de sens qui souligne la violence des rivalités à l’intérieur du camp au pouvoir. Les mots choisis par M. Ayadji ne laissent aucune place au doute quant à sa frustration. Il a fustigé le « passé honteux » et la « transhumance politique » de certains leaders, des maux que les réformes du chef de l’État étaient censées éradiquer. Cette situation met en lumière la difficulté de transcender les vieilles pratiques. Malgré la mise en place de deux grandes formations politiques au sein de la majorité présidentielle (le Bloc Républicain et l’Union Progressiste le Renouveau), les réflexes d’anciennes guerres de position subsistent. Pour Jacques Ayadji, le député Edmond Agoua incarne parfaitement ces « manœuvres contraires à l’esprit de la réforme du système partisan ».
Le malaise s’étend au-delà du conflit Ayadji-Agoua
Le cas de Moele-Bénin n’est que la partie visible de l’iceberg. Dans la commune de Toffo, des conseillers issus de l’UPR, et dont la loyauté passée allait au Bloc Républicain (BR), appellent aujourd’hui ouvertement à la destitution de leur maire. Cette situation, apparemment locale, révèle des tensions sous-jacentes. Elle illustre la difficulté pour les cadres des partis de la majorité de gérer la cohabitation avec leurs alliés du même camp. Les loyautés passées et les ambitions personnelles semblent prendre le dessus sur la discipline partisane et les directives nationales. De plus, le conflit persistant entre le Parti du renouveau démocratique (Prd) et l’Union progressiste le Renouveau, même si moins médiatisé désormais, continue de miner la cohésion. Ces deux formations, bien que parties prenantes de la majorité présidentielle, peinent à trouver un terrain d’entente, chacune cherchant à défendre ses fiefs et ses positions, souvent au détriment de l’unité. Ces fractures se manifestent également par une vague de démissions enregistrées ici et là. Des militants, des cadres et même des élus locaux, désenchantés par les querelles internes ou se sentant marginalisés, choisissent de quitter le navire. Ces départs constituent un signal d’alarme. Ils témoignent d’une érosion de la confiance et d’un sentiment que les promesses de la réforme politique ne sont pas tenues. (👉 Suivez toute l’actualité béninoise sur notre compte TikTok : @lanouvelletribunebenin ;🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant ici : La Nouvelle Tribune sur WhatsApp)
Le défi de la succession et la vision de Talon
Le conflit dépasse les simples querelles de personnes. Il révèle un malaise plus profond lié à la structuration du pouvoir à la base. L’accusation portée contre le maire de Tori-Bossito, Rogatien Akwaku, d’avoir recruté un ancien coordonnateur communal de Moele-Bénin, montre que la compétition pour l’enrôlement de militants et la construction d’un maillage local est féroce. Si l’objectif de la réforme était de renforcer la coalition dans son ensemble, ces pratiques de négociation à l’intérieur de la majorité présidentielle risquent de l’affaiblir de l’intérieur. Elles créent un climat de méfiance et de suspicion qui peut miner les fondations de l’alliance avant même les prochaines échéances électorales. La réforme est un pari sur la cohésion, et les actions de certains leaders semblent aller à l’encontre de cet idéal.
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Paysan et le plombier..se sont réconciliés
Deux lascars. rupturiens 😜
@Paysan
Pour élever le débat ; on ne répond pas à tout. C’est aussi une preuve de responsabilité de l’estime de soi et de grandeur face à l’adversité des réseaux sociaux.
La seule réponse est ; pas de réponse pour ne pas donner de visibilité à ces gens-là qui errent ici. Nous autres ; sommes dans une démarche intellectuelle en venant ici pour défendre un idéal politique.
Cherchez l’erreur
Tout ce qui est relaté dans cet article que j’ai lu entièrement (parce que je suis abonné, et pas un Koko comme le Sultan), illustre plutôt la vitalité de la démocratie insufflée par la réforme du système partisan. Il y a une vraie compétition entre mouvanciers… Je n’y vois rien de catastrophique.
Aziz le psychopathe, divorcé social, pourfendeur des fons, adja, gouns, etc, maintenant dans ses habits de prophète de malheurs. Si pour un simple écrit, tu regrettes que verges plombier ne soit pas dans le bus ayant plongé dans le fleuve, qu’est-ce que le victimes de cette tragédie que tout monde pleure t’ont fait???
Tu me cherches..la bouche..ou quoi
le plombier apporte quoi.a la vie
C est un marginal…
Je n aurais souhaité.. qu’il me urt.dans ce fleuve..y compris..toi même.. espèce..de cr étin.. que tu sois
Paul ahehenou.. Ronsard..monwe .je suis indulgent..avec eux
Je vais..les tort urer.. à l abri des regards a😛
lire .j aurais souhaité
Ce gouya nfier..me sort par les narines
Je serai obligé de faire recours.. à des professionnels…😂
On continue toujours de souffler sur la braise, de chercher à crever l’abcès, de jouer au pyromane pour déstabiliser qui ??? Pour le compte de qui ??? Cette prè… sse à sensation commence par me taper sur les neurones en remuant le couteau dans une cicatrice qui s’est refermée depuis lors. Des exemples à tenir un vieillard debout; qui peut influencer les esprits étriqués et faire croire qu’il y a un malaise au sein des forces politiques de la majorité présidentielle. Une pratique de manipulation politique que je désapprouve avec la dernière rigueur et toute mon énergie. Pour la majorité présidentielle ; Un Coup KO et on quitte ici.
Cherchez l’erreur.
pauvre plombier personne ne t’oblige à lire la nouvelle tribune.
dégage
Hélas..cet oisif..ne peut pas s en passer
Sans les réseaux sociaux…il ne vit plus..
Grâce au sultan Aziz.. tout le monde.sait..que ce marginal..super mytho.. imp osteur.. illet tré..ne représente rien..
Je me demande.. pourquoi il n était pas dans bus.. qui a fait un plongeon dans le fleuve