À Lisbonne, un jeune forcado portugais a trouvé la mort après avoir été percuté par un taureau de près de 700 kilos. Ce drame s’est produit lors de sa toute première prestation dans l’arène de Campo Pequeno, devant plusieurs milliers de spectateurs.
Une première prestation qui tourne à la tragédie
Le Portugal est sous le choc après le décès de Manuel Maria Trindade, âgé de 22 ans, lors de son premier spectacle à l’arène de Campo Pequeno, à Lisbonne. Membre du groupe amateur de São Manços, il participait à cette corrida lorsqu’un taureau de 695 kilos l’a violemment projeté contre la barrière. Gravement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital São José, où il a subi un arrêt cardio-respiratoire. Malgré les efforts des médecins, il n’a pas survécu.
L’accident s’est déroulé sous les yeux de près de 7 000 spectateurs. La communauté taurine a exprimé son émotion et présenté ses condoléances à la famille du jeune homme, rappelant la dangerosité de la discipline.
Une tradition marquée par la violence
Les corridas portugaises ont une particularité : les forcados affrontent le taureau à mains nues, sans arme, en tentant de le maîtriser collectivement. Cette pratique, qui s’inscrit dans une tradition ancienne, est réputée extrêmement risquée. De nombreux accidents ont été recensés au fil des décennies, certains entraînant la mort de participants.
Ces spectacles, toujours autorisés au Portugal, suscitent régulièrement des débats sur leur légitimité et sur les dangers qu’ils représentent, tant pour les participants que pour les animaux. La mort de Manuel Maria Trindade souligne une nouvelle fois la violence inhérente à ces affrontements et la fragilité des jeunes toreros face à des animaux de plusieurs centaines de kilos.
Le décès du jeune forcado restera comme un moment marquant dans l’histoire récente de la tauromachie portugaise.




« Une tradition marquée par la violence »
Sans blague … je suppose que le taureau devrait gentiment se laisser embrocher pour faire plaisir à des demeurés assoifés de sang !
C’est bien qu’un taureau ait le dessus … de temps en temps. C’est dans l’ordre des choses : si on défie plus fort que soi, on risque d’y rester