Un ressortissant français est détenu depuis plus de deux semaines à Bamako, accusé par les autorités maliennes d’avoir participé à une tentative de déstabilisation. Paris conteste ces accusations et a diffusé des recommandations de prudence à ses diplomates en poste au Mali. Les discussions se poursuivent entre les deux pays, mais avancent difficilement. L’affaire illustre la sensibilité des relations bilatérales et l’incertitude qui pèse sur leur évolution.
Instructions de sécurité et démarches diplomatiques
La France a transmis à ses représentants au Mali des consignes visant à limiter les déplacements et à signaler davantage leurs activités, selon des informations rapportées par RFI. Ces mesures internes ont pour objectif d’éviter que d’autres membres du corps diplomatique se retrouvent dans une situation comparable à celle de leur collègue arrêté.
Le diplomate concerné, identifié comme deuxième secrétaire de l’ambassade de France à Bamako, est détenu dans un lieu qui n’a pas été officiellement communiqué. Paris estime que cette arrestation ne respecte pas le droit international, alors que les autorités maliennes soutiennent qu’il a joué un rôle dans une opération visant à fragiliser les institutions du pays.
Un interlocuteur contacté par RFI a confirmé qu’un diplomate en poste à Bamako a été reçu par les responsables maliens afin d’évoquer le sort du ressortissant français. À Paris, le ministère des Affaires étrangères indique que des échanges sont en cours, mais qu’aucune avancée significative n’a pour l’instant été enregistrée.
Multiplication des arrestations et rappel des faits
Selon une source proche du dossier, près de soixante personnes ont été interpellées dans le cadre des investigations, parmi lesquelles figurent deux généraux maliens. Les autorités affirment que ces arrestations sont nécessaires pour faire progresser l’enquête.
L’affaire trouve son origine à la mi-août, lorsque Bamako a annoncé avoir déjoué une tentative de déstabilisation de l’État. Le ressortissant français a été accusé d’espionnage et de participation à cette opération. Paris dément ces accusations, parlant de « charges infondées ». Cette divergence d’interprétation a alimenté une tension supplémentaire entre les deux capitales.
Depuis plusieurs années, les relations entre le Mali et la France connaissent des difficultés, notamment depuis la réorganisation de la coopération militaire et le retrait progressif des forces françaises de la région. Les autorités maliennes cherchent de nouveaux partenaires stratégiques tandis que Paris insiste sur le respect des conventions diplomatiques.
Discussions en suspens
Les négociations autour de la libération du diplomate français se poursuivent mais sont qualifiées de lentes par les parties impliquées. Cette affaire s’ajoute aux différends déjà existants et accentue les incertitudes sur la coopération future.
La suite des discussions déterminera si un compromis peut être trouvé rapidement ou si la détention se prolongera. Pour l’heure, Paris maintient ses demandes de libération tandis que Bamako poursuit ses investigations. Les prochains développements permettront de mesurer l’impact réel de cette affaire sur les relations entre les deux pays.




Diplomates Français vous navez rien a craindre au Mali dans l’accomplissement de vos fonctions de diplomate Quels hypocrites ces Français, ils font croire que leurs diplomates sont en danger alors le vizilier est tout sauf diplomate.
Un grand classique, les couvertures des barbouzes sont soit « diplomate » soit « humanitaire » dans des ONG. Raison pour laquelle Trump a fermé l’USAID (il fait des trucs bien parfois).
Bien sur que si, ils ont à craindre avec cette junte à la noix! Comme les civils maliens d’ailleurs.
Si Barrot est dans le coup, tout baigne …dans le goudron !