Au cœur du Bénin, terre de traditions et de spiritualité, réside une pratique ancestrale et fascinante : le Fâ. Bien plus qu’une simple divination, le Fâ est un système philosophique complexe, une science de l’univers et de l’être humain. L’initiation au Fâ, un processus long et exigeant, ne vise pas seulement à prédire l’avenir, mais à révéler à l’individu sa véritable essence, son chemin de vie, et sa place dans l’harmonie cosmique. C’est une quête de soi, une introspection profonde qui conduit à une meilleure compréhension de son propre destin et de son rôle dans le monde.
Le Fâ est souvent réduit, à tort, à une simple pratique divinatoire. Certes, les prêtres du Fâ, les Bokonon, utilisent des signes, les du (ou « odu »), pour interpréter les messages des divinités et répondre aux questions de leurs consultants. Cependant, cette dimension n’est que la pointe de l’iceberg. Le Fâ est une cosmogonie, une vision du monde qui explique la création, l’organisation de l’univers, et les interactions entre les êtres humains, les esprits et la nature. Chaque « du » est une allégorie, une histoire qui contient des enseignements moraux, des principes de vie et des connaissances sur la santé, la famille, le travail et les relations humaines.
L’initiation : un long chemin vers la connaissance de soi
La cérémonie de prise de Fa, aussi appelée initiation au Fa, est un rituel important dans la spiritualité béninoise. Elle permet à un individu de se connecter à l’oracle du Fa, un système de divination qui révèle les destinées et offre des conseils pour la vie. Cette cérémonie est souvent réalisée par plusieurs bokonon (prêtre du Fa). L’initiation au Fâ est une démarche sérieuse et sacrée, qui ne s’improvise pas.
Au Dahomey ( actuel Bénin), deux principales voies d’initiation au Fâ coexistaient : l’Anago Fâ et le Fon Fâ. Ces deux approches, bien que distinctes dans leurs rituels et leurs entités tutélaires, partagent la même finalité : la révélation du destin de l’initié à travers les signes du Fâ. L’Anago Fâ, dont le premier Bokonon au Dahomey était Baba Djissa (Adébèôlò), originaire d’Ifè au Nigéria, est basé sur l’entité Gbadou. Gbadou est une entité de la hiérarchie des Minon Nan, l’aspect masculinisé de l’énergie de fécondité. L’initiation selon ce principe rattache directement l’individu à l’entité Gbadou par le biais de son Fâ. Gbadou est réputée pour sa capacité à assurer la protection et la prospérité. Les initiés sont donc tenus de respecter les principes et interdits associés à cette entité pour bénéficier de ses bienfaits.
Le Fon Fâ, quant à lui, repose sur le Lègba et le Minon Nan, représentant l’aspect féminisé de l’énergie de fécondité. Avant l’initiation, des libations sont offertes à Boko Lègba et à l’entité Minon Nan pour solliciter leur grâce et leurs bénédictions. L’initié, ou « profane », se rend ensuite dans la forêt sacrée, le « Fâzoun », pour y recevoir le signe qui guidera sa vie et lui apportera bonheur et prospérité. Bien que les rituels diffèrent, les signes du Fâ révélés lors de ces initiations (les « du » ou « odu ») transmettent les mêmes messages, histoires, légendes et principes, confirmant l’unité philosophique qui sous-tend les deux pratiques. Quel que soit son type, l’initiation implique des rituels spécifiques, souvent dans un lieu sacré, où l’initié est introduit aux secrets du Fa et reçoit son nom spirituel. Il apprend le langage du Fa, ses symboles et ses chants, et reçoit des conseils pour sa vie future.
L’initiation : un rite de passage et une quête de soi
L’initiation est un rite de passage essentiel dans de nombreuses traditions. Dans le contexte du Fâ, il s’agit d’un processus rituélique d’admission dans une société ou confrérie secrète, qui permet au profane d’acquérir des connaissances et une nouvelle puissance spirituelle. C’est le passage d’une vie profane, caractérisée par l’ignorance de son propre destin, à une vie initiatique, marquée par la connaissance de soi et la compréhension des principes qui régissent l’existence.
L’initié entame un cheminement vers son « moi intérieur », une exploration qui lui permet de mettre en lumière les « zones d’ombre » de sa vie, ces questionnements sans réponse qui obscurcissent son existence. L’initiation au Fâ est une passerelle entre le monde visible et le monde invisible, un moyen de se connecter à l’invisible pour mieux vivre le visible. « Si tu es un être humain et que tu n’as pas le fâ, c’est-à-dire si tu n’es pas initié au fâ, c’est qu’il te manque encore beaucoup de choses », informe bokonon Zédran, un prêtre de fâ.
Différences rituelles entre hommes et femmes
L’initiation au Fâ présente des spécificités en fonction du genre. Tandis que les femmes et les enfants sont initiés à Agbassa, chez le Bokonon, les hommes majeurs se rendent dans la forêt sacrée. Cette distinction s’explique par les rituels complexes de l’initiation dans la forêt sacrée, que la femme ne peut suivre en raison de ses particularités physiologiques et de sa place dans le cycle de la vie.
Les femmes jouent cependant un rôle crucial dans le Fâ, et l’initiation qui leur est réservée est tout aussi puissante et révélatrice. Les enseignements et les secrets du Fâ ne sont pas liés au lieu d’initiation, mais à la qualité de la révélation et à la profondeur de la connexion spirituelle.
Le secret de l’initiation : la connaissance de soi comme vérité ultime
Au cœur du Fâ se trouve une philosophie profonde qui considère l’être humain comme un microcosme de l’univers. Chaque individu est porteur d’une étincelle divine, d’une âme, qui est liée à toutes les forces de la nature et du cosmos. L’initiation au Fâ permet à l’individu de prendre conscience de cette connexion, de comprendre qu’il est partie intégrante d’un tout plus grand. Elle l’invite à vivre en harmonie avec son environnement, à respecter les ancêtres, les esprits et les divinités, et à cultiver des valeurs telles que l’humilité, la patience et la sagesse.
Les détails exacts des cérémonies d’initiation demeurent un secret bien gardé, que seuls les initiés peuvent partager entre eux. Ce secret ne vise pas à exclure, mais à préserver la sacralité et la puissance du rite. L’initiation n’est pas une simple transaction de connaissances, c’est une transformation de l’être.
La vérité ultime de l’initiation est la connaissance de soi. L’initié apprend qui il est, non pas en tant qu’être humain, mais en tant qu’être divin. Il découvre les principes de vie qui régissent son existence, ses forces, ses faiblesses, ses opportunités et ses défis. Cette connaissance lui permet d’aborder la vie avec une nouvelle perspective, une sagesse profonde et une meilleure résilience.
L’initiation au Fâ au Bénin est un voyage intérieur, une révélation de l’être humain à lui-même. C’est un chemin de connaissance de soi, de connexion avec l’univers et de recherche de l’harmonie. Bien plus qu’une simple pratique divinatoire, le Fâ est une philosophie de vie, une boussole qui guide les humains à travers les défis de l’existence. Dans un monde en constante évolution, le Fâ offre un ancrage, un rappel que notre destin est lié à notre conscience, à notre sagesse et à notre respect des traditions. C’est une invitation à se reconnecter à son essence profonde, et à trouver sa place dans le grand cycle de la vie. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x



@ANAGOFâ
Bien le contraire, c’est bien toi qui confonds tout. J’essaie de te faire comprendre que l’association de la « Spiritualité » au Fâ, et Vodou est une fausse doctrine. Car les adorateurs de Fâ et Vodou croient aux dieux endogènes ou multiples foutues divinités qui continuent de rendre pauvres leurs adeptes dans l’évolution, et certaines de ces foutues divinités ou dieux endogènes vous en enduisent en erreurs juste pour maintenir leurs adeptes dans leurs griffes comme des captives en demandant le sacrifice humain, les moutons, le coq, des poules etc. Elles ne font de leurs adeptes des milliardaires, mais plutôt des pauvres ignorants. Je connais les pays Togo et Ghana, on trouve dans ces pays tout ce qu’il y a au Bénin.
Enseigne-nous un peu sur les Litanies de Fâ.
Enseigne-nous un peu sur les Litanies de Vodou
Enseigne-nous un peu sur les Litanies des dieux endogènes.
Est-ce que le Fâ, Vodou, dieux endogènes vous enseignent comment transformer et faire de votre corps une fournaise?
Certains emploient la « Spiritualité » à tort et à travers sans savoir de quoi ils parlent.
La Spiritualité ou l’Esprit Divin Dieu le « Créateur » qui n’a « ni commencement ni fin » n’a rien de commun avec vos dieux endogènes et foutues divinités qui ont leurs adeptes sous leur emprise.
Aux 21ème siècle, Ils sont encore là à trainer leurs fesses sur des nattes pour sortir des débilités…Daagbo-hounon et Sossa Guêdèhouguê, qu’on nous a vendus comme grands houn-non et Amanwatô, quand le moment étaient venu, c’est à la clinique Boni que la Mort les avait trouvés.
Daagbo-hounon n’était pas allé chercher la guérison de son mal chez ses esprits qui sont dans la Mer….Sossa non plus n’avait trouvé le salut avec ses fétiches et incantations sur les plantes.
D’autres produisent des véhicules autonomes, de l’IA, des scaners, …etc, le nègre amuse la galerie avec des jouets d’enfant… C’est triste.
La personne qui tient la queue..c est Ronsard..les suivants..ce sont monwe..Paul ahehenou.. vivelarupture..et paysan
Le faa..ne va pas sauver .votre dicta ture présente 👿💀
Derrière se cachent certainement.. agadjavi et le plombier.tenant des cabris à ég orger..
Comment on va construire..un pays moderne avec des pri mitifs obscura ntistes.. comme ça
Lire.. dans les..
Si tu avais pris le temps de lire l’ article en entier, tu verrais que le Fâ a pour origine non seulement le Bénin mais aussi le grand Nigéria, le Togo et le Ghana.
Tu confonds exprès le Fâ, le vodoun, la spiritualié et Dieu(qui est incréé).
« Bénin, terre de traditions et de spiritualité »
Je préfèrerais en place « Bénin, terre de traditions ancestrales et Sorcelleries »
Comment pouvons-nous jeter au sein de ce fléau le terme « Spiritualité »? La Spiritualité denote la connaissance d’un seul esprit « Créateur » nommé « Dieu » ou « Mahou ». Et nul ne pratique pas la Spiritualité en invoquant d’autres divinités, donc déjà une fausse conception au départ.
« la connaissance de soi comme vérité ultime » qui peut nous démontrer ce soi? Si c’est pour nous parler de l’être humain, une fausse doctrine pour commencer. Est-ce que la connaissance de ce « soi » enseigne-t-elle la transmutation des énergies associées avec le corps physique?
Le Fâ ou Vodou n’enseigne pas la transmutation des énergies physiques du corps, donc l’emploi de la Spiritualité devient un terme kangourou qui n’a pas sa place dans sphères de Fâ ou Vodou. Dans un pays où la sorcellerie bat son plein, car la Spiritualité est contre la sorcellerie, voilà l’un des fléaux redoutables au Bénin, et pourtant on injecte la spiritualité pour souiller les âmes.
Si tu avais pris le temps de lire l’ article en entier, tu verrais que le Fâ a pour origine non seulement le Bénin mais aussi le grand Nigéria, le Togo et le Ghana.
Tu confonds exprès le Fâ, le vodoun, la spiritualié et Dieu(qui est incréé).
»…L’initiation : un long chemin vers la connaissance de soi… »
Ah oui rien que ça!
iL faudrait peut être payer des billets A/R à notre compatriote @The Atlanteen, pour lui permettre de revenir au Bénin et s’initier à l’Anago Fâ. Cela lui ferait sûrement du bien.🤣😂😂