Le Bénin a une fois de plus démontré sa solidité financière sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa). Lors d’une récente opération le 7 août 2025, le Trésor public béninois a émis des bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours pour un montant initial de 30 milliards de FCFA. L’opération a été un succès retentissant, attirant des soumissions globales de 64,967 milliards de FCFA, soit plus du double du montant recherché. Ce taux de couverture impressionnant de 216,56 % témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs.
Face à cette forte demande, le trésor a choisi d’adopter une gestion prudente en retenant 33 milliards de FCFA, un taux d’absorption de 50,8 %. Les conditions financières sont restées stables, avec un rendement moyen pondéré de 5,20 % et un taux marginal de 5,24 %. Cette performance est une preuve de la crédibilité de la signature béninoise et de l’attractivité de sa dette souveraine dans la sous-région.
L’opération a mobilisé 14 participants et 20 soumissions, principalement des pays membres de l’Uemoa. Le Bénin lui-même a dominé les souscriptions, avec 18,424 milliards de FCFA retenus sur les 30,71 milliards de FCFA proposés. Le Togo et le Sénégal ont suivi, avec respectivement 9,526 milliards de FCFA et 2 milliards de FCFA acceptés. Le Mali et le Niger ont également contribué, obtenant chacun 1,525 milliard de FCFA. En revanche, aucune offre n’a été retenue de la part de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau ou du Burkina Faso.
Cette sursouscription massive non seulement comble les besoins de trésorerie à court terme du Bénin, mais renforce aussi sa position parmi les émetteurs les plus fiables et les plus attractifs du marché régional. Le succès de cette émission est un signal positif pour la santé financière du pays et sa capacité à mobiliser des fonds pour soutenir son développement.
Visiblement au Bénin nous vivons sur des crédits permanents, même pour les dépenses de souveraineté.
La pression fiscale qui érode gravement le pouvoir d’achat des populations depuis bientôt 10 ans s’explique aisément.
Il faut absolument changer cette option pour permettre aux populations les plus vulnérables de pouvoir prendre au moins deux repas par jour, et moins hypothéquer l’avenir des générations futures face à une politique d’endettement continue.
Encore que la mobilisation des ressources sur les marchés financiers a un impact sur les projets de développement de notre pays. On ne peut que s’en féliciter puisqu’on nous fait confiance. A n’en point douter le Bénin est crédible encore que nous avons une équipe d’experts dont le premier d’entres eux est Wadagni au ministère des finances qui maîtrise les rouages des marchés financiers.
On ne prête qu’aux riches.
Cherchez l’erreur.
@Sonagnon
Le taux d’endettement de notre pays est dans une grille de 51 à 56% / PIB. L’un des taux les plus faibles et bas de la sous-région selon le dernier rapport/ indice de la Banque Mondiale. Un rapport approuvé par le FMI et les instances financières de l’OCDE. Nous maîtrisons donc notre seuil indiciaire du taux de notre endettement. Pourquoi s’étonner donc qu’on nous ouvre grandement les portes sur les marchés financiers.
Cherchez l’erreur