Poutine : la Suisse propose une immunité pour faciliter la paix avec l'Ukraine

Depuis plus de deux ans, la guerre entre la Russie et l’Ukraine bouleverse l’Europe et pèse sur l’équilibre mondial. Alors que les combats se poursuivent, une nouvelle perspective diplomatique se dessine avec la Suisse qui souhaite accueillir un sommet de paix entre Moscou et Kiev.

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a affirmé que son pays est « plus que prêt » à organiser une rencontre. Selon les informations rapportées par le média suisse RTS, la Confédération helvétique se dit disposée à garantir un cadre neutre et sécurisé pour des discussions directes entre les deux présidents.

La question de l’immunité de Vladimir Poutine reste toutefois sensible. Le chef du Kremlin fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale. Pour éviter que cet obstacle ne bloque les négociations, Berne a précisé que le président russe bénéficierait d’une immunité temporaire s’il venait à participer à une conférence de paix.

Côté ukrainien, Volodymyr Zelensky a déjà déclaré être prêt à rencontrer son homologue pour mettre fin aux hostilités. De son côté, Vladimir Poutine n’exclut pas non plus une rencontre bilatérale. Ces signaux montrent que, malgré la violence persistante sur le terrain, une fenêtre de dialogue reste possible.

L’initiative suisse s’inscrit dans une longue tradition de neutralité et de médiation internationale. Mais le chemin vers un accord demeure semé d’embûches. Les deux pays ont des positions très éloignées sur les questions territoriales et sécuritaires. Toutefois, la simple possibilité d’un tête-à-tête constitue une étape importante dans un contexte marqué par la méfiance et la fatigue de la guerre.

Alors que la communauté internationale observe avec prudence, la balle est désormais dans le camp des dirigeants russes et ukrainiens. Si la rencontre se confirme, la Suisse pourrait devenir le théâtre d’une étape décisive dans la recherche d’une paix encore fragile.

6 réflexions au sujet de “Poutine : la Suisse propose une immunité pour faciliter la paix avec l'Ukraine”

  1. Quand une proposition de rencontre émane d’un pays tiers ; il saute sur l’occasion pour annoncer sa disponibilité. Qui lui a dit que Poutine a l’intention de le rencontrer ??? En qualité de qui ??? Ce Zelensky pense que Poutine est son camarade.
    Cherchez l’erreur

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    • C’est une plaisanterie quand Berne parle d’immunité temporaire pour Poutine s’il foulait le sol de la confédération Suisse . Les autorités Suisse 🇨🇭 marchent sur la tête. Vraiment !!!
      Cherchez l’erreur

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  2. Tout ce cirque n’est que du cirque. Peu de chance que les négocations de paix avancent favorablement.

    – Zelinsky veut rester président et donc que la guerre continue
    – Les européens ont besoin d’un « Nous sommes en guerre » parce qu’ils devront rendre des comptes dès que ça s’arrête. Et les comptes ne sont pas bons !
    – Trump veut la paix mais n’a aucune idée du « comment s’y prendre ». De plus, il doit se battre contre la CIA et les néo-conservateurs qui lui mettent des bâtons dans les roues
    – Putin a compris depuis longtemps que les Occidentaux sont des « évadés du bocal », pas fiables, dont la parole ne vaut rien et qu’il vaut mieux régler la question sur le champ de bataille.

    Bref, toute cette agitation a pour but d’essayer de sortir Trump du merdier dans lequel il s’est fourré. A noter que c’est Putin qui l’aide le plus (mais pas au point d’envisager de capituler)

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    • « toute cette agitation a pour but d’essayer de sortir Trump du merdier dans lequel il s’est fourré »

      Trump s’est planté. Ses services de renseignements lui ont dit que la Russie était faible militairement, au bord de la rupture sur le champ de bataille, avec plus d’un million de morts et que la population était sur le point de se révolter contre Poutine. Il a donc cru qu’en aboyant un bon coup, Poutine se coucherait.

      Problèmes : les infos étaient fausses et Poutine est un dur-à-cuire qui se marre comme un bossu en voyant les pièges qu’on lui a tendu !

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  3. « Ignazio Cassis, a affirmé que la Suisse est « plus que prête » à organiser une rencontre »

    Suite à un chantage assez ignoble de Biden, qui menaçait de s’attaquer à ses institutions bancaires, la Suisse a été contrainte de sortir de sa neutralité.

    Aujourd’hui, la Suisse tente de récupérer son satut de pays neutre mais le mal est fait : les Russes la considère désormais comme hostile.

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    • Lors de son passage à Genève, Biden en a aussi profité pour « vendre » 36 F-35, à un prix pas fixé, un moteur à remplacer (aux frais des Suisses) et un délai de livraison extrêmement flou.

      A cette occasion, l’Université de la Mafia Calabrese a décerné à Biden un « Doctor Honoris Causa »

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