La capitale qatarie a été secouée par une frappe israélienne qui a coûté la vie à plusieurs membres du Hamas et à un officier de sécurité local. L’événement, survenu en pleine négociation de trêve, a provoqué une onde de choc diplomatique. Doha, qui se présente depuis des années comme un médiateur régional, appelle désormais à des sanctions contre Israël et accuse l’État hébreu d’avoir franchi une ligne rouge en visant son territoire. Parallèlement, l’émirat insiste pour que la communauté internationale réagisse aux bombardements de Gaza, qualifiés de « crimes » par ses dirigeants.
Des relations tendues malgré des canaux ouverts
Avant cette attaque, le Qatar entretenait une position ambivalente à l’égard d’Israël. Officiellement, il ne reconnaissait pas l’État israélien, mais servait régulièrement d’intermédiaire entre Tel-Aviv et le Hamas, notamment pour faciliter des accords de cessez-le-feu ou des échanges de prisonniers. Cette posture de facilitateur, souvent comparée à celle d’un arbitre sur un terrain de jeu où il ne soutient aucune équipe mais s’assure que le match continue, permettait à Doha de maintenir des contacts utiles tout en affirmant son soutien aux Palestiniens. La frappe israélienne à Doha a cependant bouleversé ce fragile équilibre, conduisant l’émirat à durcir son ton et à mobiliser ses partenaires régionaux contre Israël.
Condamnations et appels à l’action collective
Depuis l’attaque, les autorités qataries insistent sur la violation de leur souveraineté et parlent de « terrorisme d’État ». Mais leur offensive diplomatique ne se limite pas à cet épisode : le Premier ministre Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a exhorté les pays du monde à « mettre fin aux doubles standards » et à imposer des sanctions à Israël pour ses crimes contre les civils à Gaza. L’argument avancé est que les bombardements répétés sur l’enclave palestinienne ne peuvent rester sans réponse, et que la légitimité du droit international s’effondre si aucune mesure n’est prise.
Plusieurs capitales arabes et islamiques ont rapidement manifesté leur solidarité, voyant dans ces déclarations une occasion de transformer l’indignation en action collective. Le Conseil de sécurité des Nations unies a lui aussi condamné les opérations militaires, tout en rappelant que la stabilité régionale est directement menacée par la multiplication des frappes.
Un tournant diplomatique
Cet épisode place le Qatar face à un dilemme : continuer à jouer son rôle de médiateur ou se repositionner comme acteur engagé dans une confrontation plus frontale. Pour certains observateurs, cette situation ressemble à un joueur d’échecs contraint de quitter son rôle défensif pour avancer une pièce stratégique, au risque de perdre sa neutralité. Si des sanctions venaient à être adoptées, cela pourrait redéfinir l’équilibre régional, fragiliser les discussions de cessez-le-feu et accroître la polarisation déjà vive au Moyen-Orient.
La frappe israélienne à Doha, combinée à l’intensification des bombardements sur Gaza, a transformé une relation déjà fragile en véritable point de rupture. Pour l’émirat, il ne s’agit plus seulement de défendre sa souveraineté, mais de convaincre que l’arrêt des « crimes » dénoncés à Gaza doit devenir une priorité internationale.




L objectif d Israël n est pas du tout la paix. Elle avance à petits pas pour créer le grand Israël en exterminant le peuple palestinien. Les pays arabes par faiblesse et traîtrise ont normalisé leur relation avec Israël pensant résoudre le problème palestinien. Voilà le résultat. Une humiliation historique pour ces caniches arabes.