France : inquiétudes après le survol d'une base militaire par des drones non identifiés

Dans la nuit de samedi à dimanche, plusieurs drones non identifiés ont été détectés au-dessus de la base militaire de Mourmelon-le-Grand (Marne), l’une des installations stratégiques de l’armée française. Les autorités ont qualifié l’incident d « exceptionnel », précisant que ces appareils, de petite taille, n’étaient liés à aucune opération militaire autorisée.

Mourmelon-le-Grand n’est pas une cible anodine : la base a accueilli en 2024 des soldats ukrainiens dans le cadre de la task force « Champagne » et abrite depuis peu un centre d’entraînement aux drones.

La France, elle aussi ciblée par les vols de drones

Immédiatement, les protocoles d’urgence ont été activés : renforcement des mesures de sécurité et dépôt de plainte auprès de la gendarmerie pour élucider l’origine de cette intrusion. Si aucune piste étrangère n’est pour l’instant confirmée, l’événement s’inscrit dans une série d’alertes croissantes en Europe.

Il soulève des questions sur la vulnérabilité des sites sensibles face à des engins difficiles à tracer, alors que les tensions géopolitiques rendent chaque incident suspect. Les investigations se poursuivent pour déterminer si cet acte relève d’une négligence, d’un test de défenses ou d’une provocation délibérée.

Une vague d’intrusions qui inquiète l’Europe

La France n’est pas un cas isolé. En Pologne, au Danemark et en Norvège, des drones non identifiés ont récemment perturbé des infrastructures clés. Copenhague et Oslo ont même dû fermer temporairement leurs aéroports, tandis qu’une base militaire danoise a également été survolée.

Plus à l’est, la Pologne a enregistré des incidents similaires début septembre, et l’Estonie a dénoncé une violation de son espace aérien par des avions russes la semaine dernière. Un cumul d’événements qui alimente les craintes d’une escalade des tensions et qui oblige à la réaction.

L’OTAN monte au créneau

L’Union européenne a réagi avec fermeté, dénonçant des risques majeurs pour la sécurité régionale. De son côté, l’OTAN a prévenu Moscou : toute intrusion non identifiée dans son espace aérien serait « neutralisée », dans le strict respect du droit international. Une posture qui reflète une volonté de dissuasion, alors que les alliances occidentales redoublent de vigilance.

3 réflexions au sujet de “France : inquiétudes après le survol d'une base militaire par des drones non identifiés”

  1. Grâce à des batteries auxiliaires à haute performance (Lithium fougnazé au Bismuth) fournies par la Chine, les Russes ont drastiquement augmenté la portée de drônes achetés au Bon Coin (12.000 km). Arrivés sur objectif (la France), les drones larguent leurs batteries devenuent inutiles qui se transforment en bombes au Bismuth Dézingué, un cousin du Napalm.
    Source : Total Military War

    Répondre
  2. « France : inquiétudes après le survol d’une base militaire par des drones non identifiés »

    Des drones d’amateurs, de d’jeuns bricoleurs qui ont trouvé un moyen de remuer le bâton merdeux !
    L’Europe est vraiment…

    Répondre
  3. Les drones de petite taille, parfois très performants, non armés, prolifèrent ici. On peut même en commander sur le site ‘le’bon coin’. Ce sont surtout des bricoleurs qui les fabriquent dans leur garage. C’est un phénomène irrésistible et inéluctable. Il faut juste, par précaution, protéger les sites stratégiques comme les centrales nucléaires ou des hôpitaux.

    Répondre

Laisser un commentaire