ONU : la Russie accusée de violences contre des civils ukrainiens

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a rendu public mardi 23 septembre un rapport accablant sur la situation des civils détenus dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Les enquêteurs indiquent que la grande majorité des personnes libérées depuis 2023 font état de sévices physiques et psychologiques. Les témoignages recueillis décrivent des méthodes violentes et répétées, incluant coups, électrocutions et simulacres d’exécution. L’ampleur et la systématicité de ces pratiques soulèvent des inquiétudes majeures sur le respect du droit international. Ce document intervient alors que Donald Trump et Volodymyr Zelensky doivent se rencontrer à New York lors de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Des récits détaillés de violences

Selon les chiffres communiqués par le Haut-Commissariat, 216 civils libérés depuis juin 2023 ont été interrogés par ses équipes. Parmi eux, 92 % ont livré des descriptions concordantes de tortures subies durant leur détention. Les méthodes évoquées incluent des passages à tabac avec des objets durs, des électrocutions appliquées sur différentes parties du corps ainsi que des menaces de mise à mort simulées. Certaines victimes évoquent également des violences sexuelles. Pour l’ONU, ces pratiques relèvent d’une stratégie « répandue et systématique » employée par les autorités russes dans les territoires occupés.

Le haut-commissaire aux droits de l’homme Volker Türk a insisté sur la nécessité d’intégrer la protection des civils dans toute discussion de paix à venir. Cette déclaration s’inscrit dans une logique plus large de suivi des conventions internationales, notamment la Convention contre la torture adoptée par les Nations Unies en 1984. Des organisations indépendantes appellent déjà à la mise en place de mécanismes de surveillance renforcés, une piste qui pourrait être développée dans de futures négociations.

Une guerre aux conséquences prolongées

Le conflit en Ukraine, déclenché en février 2022 par l’offensive militaire russe, a profondément bouleversé l’équilibre européen et international. Les premiers mois ont été marqués par des combats intenses autour de Kiev, Kharkiv et Marioupol, contraignant des millions d’habitants à fuir. Sur le plan juridique, la guerre a ravivé l’importance des Conventions de Genève, qui garantissent un traitement humain aux personnes capturées, civils comme combattants. Or, les témoignages récents soulignent que ces règles fondamentales ne sont pas toujours respectées dans de nombreux cas. Cette situation nourrit les appels à une responsabilisation accrue devant les juridictions internationales, une option régulièrement évoquée par des diplomates et experts.

L’actualité diplomatique illustre également la persistance du dossier ukrainien au centre des échanges mondiaux. Une rencontre bilatérale est prévue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à New York, en marge de l’Assemblée générale. Ce rendez-vous devrait être scruté de près par les observateurs, certains y voyant l’occasion d’introduire un débat sur la protection des droits des civils. Des discussions sur ce thème pourraient aussi servir de base à de futurs accords ou partenariats internationaux.

5 réflexions au sujet de “ONU : la Russie accusée de violences contre des civils ukrainiens”

  1. Bla bla bla….
    Putin est le viel homme le plus puissant de tous les temps.
    Gloire à Putin t_u_e_u_r d’enfants
    Viva Putin m a s s a c r e u r du peuple ukrainien.

    Répondre
  2. 19 septembre, les USA annoncent un accident d’hélico MH60 Black Hawk dans l’état de Washinton avec la mort de 4 soldats d’une unité d’élite des forces spéciales US (The Knight Stalker).

    Une semaine auparavant, les Russes ont bombardé une base militaire à Odessa, base officieusement utilisée par les forces de l’OTAN.

    Cherchez l’erreur !

    Répondre
    • Pure coïncidence 😉 Les USA respectent scrupuleusement les conventions de l’état de Genève. Ils n’ont jamais été convoqués par la CPI, c’est bien la preuve 🙂

      Une semaine pour rapatrier les corps. C’est un peu lent ! A moins qu’ils aient dû déblayer le gravats pour rassembler les morceaux !
      Avec un Iskander, ils ont été dispersé façon puzzle

      Répondre
  3. L’Ukraine au bord de la rupture, ils vont tout nous sortir, des attaques de drones bidon, des viol d’espace aérien qui n’en sont pas, des rapts d’enfants imaginaires (200.000 au bas mot) …. et maintenant des tortures …

    Merci les min.a.bles, ça en dit long sur votre déssespoir et votre état de panique !

    Répondre
    • Si l’Occident était sûr de gagner, ils seraient déjà rentrés dedans.
      Ces minables n’ont pas les *ouilles d’y aller, alors ils inventent des trucs. C’est minable mais ils sont minables 😉

      Répondre

Laisser un commentaire