La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a tenu, le lundi 20 octobre 2025, la première audience du procès en appel de Steve Amoussou. Cette nouvelle étape judiciaire intervient après le recours introduit par le prévenu contre sa condamnation prononcée en première instance.
Condamné le 2 juin 2025 à deux ans de prison ferme et à un million de francs CFA d’amende, Steve Amoussou contestait la décision du tribunal. Dans son jugement, la Cour avait requalifié les faits initialement poursuivis — harcèlement via communication électronique, provocation à la rébellion et diffusion de fausses nouvelles — en injure à caractère politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles.
Selon Banouto, lors de cette première audience en appel, l’activiste a comparu sans l’assistance d’un avocat. Constatant l’absence de la défense, le président de la Cour a décidé de renvoyer l’affaire au 1er décembre 2025, afin de garantir au prévenu la possibilité d’être représenté par ses conseils. En première instance, Steve Amoussou avait été défendu par un collectif d’avocats composé notamment de Maîtres Aboubacar Baparapé, Magloire Yansunnu, Barnabé Gbago, Julien Togbadja, Hermann Yenonfan et Augustin Aballo.
Une interpellation controversée
L’affaire Steve Amoussou tire son origine d’une interpellation survenue au Togo, dans des conditions jugées irrégulières par la justice béninoise. Poursuivi pour harcèlement par le biais d’une communication électronique et diffusion de fausses nouvelles, il avait d’abord été arrêté dans le cadre d’une autre procédure, liée à une présumée escroquerie.
Selon le dossier, Steve Amoussou aurait soutiré près de dix millions de francs CFA à un Béninois résidant à l’étranger. La victime présumée aurait alors sollicité l’aide de Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi pour procéder à son arrestation à Lomé. Mais la CRIET a par la suite jugé cette interpellation illégale, condamnant les deux hommes à 24 mois de prison, dont 12 mois fermes, assortis de cinq millions de francs CFA de dommages et intérêts à verser à Steve Amoussou. En attendant la reprise des débats en décembre, le procès en appel s’annonce décisif pour l’activiste, qui continue de clamer son innocence face aux accusations portées contre lui.




Ce garçon a été sacrifié par les hommes politiques de l’opposition. Mes pensées vont également à l’endroit des badauds qui sont dans nos prisons depuis cinq ans et plus pour d’autres. Sensibiliser vos enfants pour que demain , ils ne rejoignent les sacrifiés de l’opposition pour des luttes politiques perdues à l’avance.
Je passais