Un autre sous-marin russe inquiète la Suède

L’apparition d’un bâtiment militaire russe dans les eaux de la mer Baltique relance les préoccupations sécuritaires de la région. Repéré après son passage par le détroit du Grand Belt, le sous-marin a été suivi par les forces armées suédoises, appuyées par leurs partenaires occidentaux. Pour la Suède, cet épisode souligne la nécessité d’une vigilance prolongée face à des activités maritimes jugées inhabituelles.

Suivi aérien et coordination militaire

L’état-major suédois a confirmé que ses unités navales et aériennes suivent le sous-marin, observé dans le détroit du Kattegat, zone partagée entre le Danemark et la Suède. Selon les autorités, cette manœuvre s’inscrit dans une opération conduite en coopération avec plusieurs alliés de l’Alliance atlantique. L’armée précise qu’elle dispose d’une vision claire de la situation et que tout mouvement est étroitement analysé.

Le Premier ministre Ulf Kristersson a souligné que les États riverains de la Baltique subissent depuis plusieurs mois une multiplication d’attaques hybrides, allant de la désinformation à des sabotages d’infrastructures sous-marines. Pour lui, la menace russe ne se limite pas à un incident ponctuel : elle s’installe dans le temps, et la défense nationale doit s’adapter à cette réalité durable.

Un précédent qui ravive les tensions

Quelques jours auparavant, le sous-marin russe Novorossiysk avait suscité une autre vague d’attention. Escorté par des navires de l’OTAN alors qu’il regagnait la Russie depuis la Méditerranée, il avait dû naviguer en surface pendant une grande partie du trajet, un comportement inhabituel pour un appareil de ce type. Cet épisode avait été interprété par certains observateurs comme un signe d’affaiblissement technique, tandis que Moscou affirmait qu’il s’agissait d’un simple transit réglementaire.

L’enchaînement de ces deux événements nourrit la perception d’une stratégie de pression dans les eaux du Nord. Pour les autorités suédoises, ces incursions successives visent autant à tester la capacité de réaction qu’à rappeler la présence militaire russe aux frontières maritimes de l’Europe.

Une stabilité mise à l’épreuve

Depuis son adhésion à l’OTAN, la Suède se trouve directement impliquée dans la surveillance du flanc nord de l’Alliance. Le suivi du sous-marin ne constitue pas seulement une question de sécurité nationale : il symbolise l’équilibre fragile entre transparence militaire et démonstration de force.

Stockholm mise sur une fermeté mesurée : coopérer avec ses alliés sans dramatiser chaque mouvement naval. Mais les récentes incursions rappellent combien la mer Baltique reste un espace de tension, où chaque plongée ou remontée à la surface prend une valeur stratégique.

1 réflexion au sujet de « Un autre sous-marin russe inquiète la Suède »

  1. Avant d’entrer dans l’OTAN, la Suède était peinarde. Elle est devenu vassale des USA et bientôt, peut-être un de leurs proxies. Des Suédois iront se faire tuer pour que des GI’s ne le soient pas !
    BRAVO LES GARS

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