À quelques semaines des élections législatives prévues le 11 janvier 2026, les partis politiques majeurs du Bénin ont officialisé leurs listes de candidats. L’Union Progressiste Le Renouveau (UP-R) et le Bloc républicain confirment ainsi leur participation et présentent des figures reconnues dans leurs circonscriptions respectives, à l’aube d’une mandature parlementaire de sept ans.
UPR : des leaders à la tête des circonscriptions
L’UP-R mise sur des personnalités influentes pour renforcer sa présence dans l’Assemblée nationale. Joseph Djogbénou, président du parti, conduit sa circonscription, tandis que Luc Atrokpo, maire de Cotonou et Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale figurent également en tête de liste dans leurs zones. Les autres têtes d’affiches de l’UP-R comprennent notamment Amadou Djibril Labiou, Tamou Bio Sarako et Aké Natondé. Chacun se présente pour tenter d’obtenir le soutien des électeurs et porter les priorités du parti dans sa circonscription.
Bloc républicain : des piliers maintenus sur les listes
De son côté, le Bloc républicain conserve plusieurs leaders dans des circonscriptions stratégiques. Kassa Barthélémy, Abdoulaye Gounou, Bernard Houngnibo, Nathanael Sokpoèkpé et Okoundé Jean-Eudes font partie des figures clés. L’ancien député de « Les Démocrates » Michel Sodjinou occupe le poste de second titulaire dans la 19ᵉ circonscription derrière Sofiath Shanou.




La gouvernance de Patrice TALON à la tête de notre pays le Bénin, révèle la nature des acteurs politiques au Bénin.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde, » disait Aimé Césaire. Ici, il ne s’agit plus de la civilisation occidentale, mais les fondements sur lesquels une nation s’est remise à se former, après une malheureuse expérience de plus de 17 ans de pouvoir absolu .
Un seul homme, accompagné de ses hommes de main, s’est donné pour mission de reprogrammer le devenir du pays sur la base de la sauvegarde de ses intérêts personnels en priorité.
Et en faisant fi, des consensus acquis avant lui. Il se trouve des intellectuels dit on, qui accompagnent, qui justifient le diktat qui se met en place.
En 1990,j’étais très jeune, avec l’espoir de vivre dans une société de liberté de justice et d’égalité dans laquelle tout le monde pouvait avoir les mêmes chances de réussir; dans laquelle la justice devrait protéger le plus faible contre le plus fort et où la solidarité nation pouvait exister pour les plus faibles et les démunies.
Ce rêve commun devrait être une course de relais, chacun suivant ses capacités apportera sa pierre à l’édifice dans la liberté et le respect des droits de l’autre; puis laissera les suivants continuer.
Mais Patrice TALON veut en décider autrement, et seuls ses propres intérêts doivent passer avant tout, et ad vitam aeternam.
Permettez moi de dire encore une fois non. Il a fini ses deux mandats, qu’il laisse le pays en paix. Il y a bien sûr, d’autres béninois qui peuvent faire mieux que lui. Même s’il a relevé beaucoup de défis, il a créé beaucoup d’autres problèmes au pays. Qu’il laisse le pays continuer son progrès, il n’a pas la science infuse.