Désengagement de la gestion des équipes nationales

/food/ganiou.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> /food/mucharaf.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Le chantage de la Fbf
Depuis le 26 mai dernier la Fédération béninoise de football (Fbf) a, dans une correspondance envoyée  au  ministre de  la  jeunesse  des  sports et des  loisirs   Galiou Soglo, déclaré  que  le  comité  exécutif retournait «l’entièreté  des  pouvoirs de  gestion des  équipes nationales de football jusqu’à nouvel ordre pour manque de concertation et de dialogue franc».

A travers cet extrait de  la correspondance, il transparaît clairement que les membres de la Fbf sont en train  de faire du chantage au lieu  de  jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu. Disons-le sans ambages. Le comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) présidé par Anjorin Moucharaf fait du chantage. C’est la seule et unique lecture qu’il convient de faire de l’attitude de l’organe en charge du de la gestion du football au Bénin. Sinon, comment comprendre qu’à la veille d’un match aussi capital pour l’équipe nationale, ces responsables s’insurgent contre la nomination à titre provisoire d’un entraîneur pour les Ecureuils ? Alors qu’ils ont été sollicités pour jouer leur rôle qui est celui de proposer des noms à ce poste, et qu’ils en ont été incapables. Quel sort réservaient-ils au football béninois ? Dans ces conditions, peuvent-ils encore se prévaloir du titre de responsables de la fédération béninoise de football ? Un responsable en temps normal ne se comporte pas de manière aussi irresponsable que le font  ces personnes qui gèrent le football de notre pays. Et, cette décision de « Retourner  au ministère de la  jeunesse, des sports  et des  loisirs, l’entièreté  des  pouvoirs de  gestion des  équipes nationales  de   football jusqu’à nouvel  ordre  pour  manque  de concertation et de dialogue franc » cache des objectifs inavoués.
En effet, le comité exécutif  de la Fédération  béninoise de  football (Fbf) en se mettant à l’écart  de  la  gestion  des  équipes nationales, voudrait créer un précédent dans le but de compromettre l’avenir du football béninois.  En suivant la  logique   de  ces membres de  la  Fédération , ils veulent   créer  une  crise   afin que  l’ Etat  intervienne  pour  mettre   de  l’ ordre. Après ils feront    recours à  la  Fédération internationale de  football  association (Fifa)  pour dénoncer   l’immixtion  du gouvernement dans  la gestion du sport roi.  Là  des   sanctions  pourront suivre  pour suspendre  le  Bénin de toutes les  compétitions internationales.  

Publicité

L’autorité du ministre
Il  faut  que la  Fédération  revoie sa  copie  au lieu  de  faire  du dilatoire. Le peuple  béninois  a  besoin  que  le  sport soit mieux géré au lieu que l’on gaspille  les  énergies sur des choses  inutiles.  Tout  le  monde  doit   aujourd’hui se concentrer  sur le match  Angola #  Bénin, du 31 mai prochain à  Luanda ,  comptant pour les   éliminatoires  conjointes de  la Coupe d’ Afrique des  Nations ( Can) /Coupe du monde 2010.
 Le  ministre   Galiou Soglo  a  une part de  responsabilité dans la crise actuelle.
Le bras de fer  entre   le  ministre  Galiou  Soglo et la  Fbf   doit  lui  permettre   de  revoir sa copie  et d’ affirmer  son  autorité  vis à  vis de  cette  fédération qui n’est pas à son premier essai.   Personne  ne refuse  qu’il  y ait   une collaboration  franche,un dialogue,un  respect mutuel  et  une entente  cordiale  entre  l’ autorité de  tutelle  et  les  fédérations. Mais  cela  doit se faire dans des  limites précises.  Il  faut   que  chacun   joue  convenablement sa  partition  dans le strict respect  des  prérogatives qui lui  incombent.

 Roland Affanou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité