Que réservent les Ecureuils aux Béninois ?
Les Ecureuils du Bénin seront ce jour face à leur destin. Ils affronteront les Pharaons d’ Egypte lors de la 3ème et dernière journée de la 27ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Angola 2010. L’ Egypte est premier du groupe C avec six ( 6) points, le Nigeria deuxième avec trois ( 3) points , le Bénin troisième avec un ( 1) point et le Mozambique quatrième avec (1) point. Les Béninois doivent gagnerle match et espérer une défaite du Nigeria face au Mozambique. Seul ce scénario assure aux Ecureuils qualification pour le second tour. Dans le cadre de la 3ème et dernière journée de la 27èmeédition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2010, les Ecureuils du Bénin affronteront ce jour à Benguela les Pharaons d’ Egypte. Ce match est d’une importance capitale pour la sélection nationale de football. Pour que le miracle se produise, les poulains de Michel Dussuyer doivent s’imposer face à l’Egypte. Une chose extrêmement difficile même si la motivation égyptienne sera moindre. De plus, Hassan Shehata, le sélectionneur égyptien pourrait bien essayer de faire roder son effectif des quarts de finale. Dans le même temps les Béninois doivent prier et espérer que le Mozambique dicte sa loi aux Super Eagles du Nigeria.
Tout autre résultat des coéquipiers de Damien Chrysostome les éliminerait de la compétition. C’est pourquoi les Ecureuils auraient dû empocher les trois points face aux Black Mambas du Mozambique à la première journée. Mais ayant fait sensation face au Nigeria, la sélection de Michel Dussuyer n’est pas à prendre à la légère et cela pourrait bien se vérifier face à des Pharaons plus relâchés. Lors de la Can 2008 qu’il a remportée, l’Egypte avait terminé la phase de poules sur un match nul alors qu’elle était dans la même position. Assurés de terminer premiers de leur groupe, les Pharaons avaient alors concédé le nul contre la Zambie, obligée de faire un résultat. On peut donc penser que l’Histoire va se répéter ce Mercredi 20 Janvier. Dans un tel contexte, l’espoir est permis pour les Ecureuils du Bénin.
Un renfort tardif
Pour créer la surprise en Angola face à l’Egypte, quatre entraîneurs et pas des moindres sont au secours du sélectionneur national. Il s’agit de Alain Gaspoz, entraîneur des juniors et son adjoint Eustache d’Almeida et d’Edmé Codjo, entraîneur des cadets et son adjoint Moussa Latoundji. Que vont réellement pouvoir apporter ces quatre techniciens à l’équipe nationale lorsqu’ on sait que les chances de qualification du Bénin pour les quarts de finale sont véritablement minces ? N’est–ce pas une sorte de ballade de santé de leur part ? Tout porte à le croire puisque les Ecureuils disputent leur troisième et dernière rencontre du groupe C. Pourquoi Edmé, d’Almeida, Latoundji et Gaspoz n’ont-ils pas été intégrés à l’encadrement technique depuis le démarrage de la préparation des Ecureuils ?
Lorsque ceux qui se chargent de la gestion de l’équipe nationale ont vu que les Ecureuils ont le dos au mur, ils se sont précipités pour appeler ces quatre entraîneurs afin de jouer le rôle du sapeur pompier. On pourrait dire sans risque de se tromper que c’est du pur amateurisme et de l’improvisation de la part de la sous-commission chargée de la préparation des Ecureuils et du comité de supervision. Surtout à l’étape actuelle où tout dépend de l’issue du match entre le Mozambique et le Nigeria. Une victoire des Super Eagles, en effet, coupe court à tous les calculs du côté béninois.
Roland Affanou
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