Une nouvelle débâcle des Ecureuils du Bénin se prépare

 (L’improvisation et l’amateurisme érigés en règles)
 A  cinquante deux (52) jours du match Bénin # Burundi à Cotonou et comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Gabon/Guinée Equatoriale 2012, les Ecureuils du Bénin  n’ont pas encore un sélectionneur. Les responsables en charge du sport continuent de tergiverser sur le choix de l’entraîneur. Et de nouveau se prépare une débâcle des Ecureuils pendant ces éliminatoires.

Le 5 septembre prochain, les Ecureuils du Bénin affronteront au stade de l’amitié de Kouhounou, le Burundi dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Gabon/Guinée Equatoriale 2012. Si du côté des Burundais, on prend très au sérieux ce match, au niveau du Bénin on navigue dans un flou artistique. La sélection  nationale n’a même pas jusqu’aujourd’hui un sélectionneur national digne du nom depuis que l’ex-entraîneur Michel Dussuyer a été remercié et l’équipe nationale dissoute en février dernier. En proposant le seul nom du  Brésilien José Paulo Rubim pour coacher la sélection nationale, la Fédération a violé les textes en vigueur. Elle devrait faire la proposition de trois noms à l’autorité de tutelle. C’est parmi ces trois noms que le ministre des sports nommera un entraîneur. Mais tel n’est pas le cas. De février à nos jours, qu’est-ce que  la Fédération et le ministère ont-ils fait en vue de la préparation de l’équipe nationale ? Absolument rien. On est resté là à se tourner les pouces. Cela veut donc dire que la qualification des Ecureuils du Bénin pour la Can Gabon /Guinée Equatoriale 2012 n’est la priorité de personne. Cette qualification est le dernier souci des dirigeants béninois. On pourrait alors dire sans risque de se tromper que la débâcle des Ecureuils du Bénin pendant les éliminatoires de la phase finale de la Can 2012 est  en train d’être préparée minutieusement. Tenez ! On attendra certainement quinze jours avant le match Bénin # Burundi pour se mettre à courir dans tous les sens afin de montrer aux férus du football béninois qu’on se soucie de la bonne préparation des Ecureuils. Comme tout le monde savait que les responsables béninois en charge du sport roi et autres sont des champions en improvisation et en amateurisme, on ne sera pas étonné de leur réveil tardif. De plus, si le choix du sélectionneur national se pose avec acuité, il y aura un autre problème que le prochain patron  de l’encadrement technique des Ecureuils devra résoudre. Il s’agit du rappel de certains cadres de l’équipe nationale. Ces derniers n’ont pas  pas du tout aimé des propos de certains dirigeants du football  béninois au lendemain de la dissolution de la sélection nationale. Ils sont aujourd’hui très fâchés contre ceux-ci. Ils savaient que tôt ou tard on aura besoin d’eux. C’est le lieu de se demander quels résultats le président de la Fbf  a-t-il obtenu en dissolvant l’équipe nationale et le staff technique ? Absolument rien.

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Les responsables du football béninois pris à leur propre piège

 Pauvre jeunesse béninoise ! Quand tes dirigeants du sport roi te crucifient et te sacrifient. Ces dirigeants ont l’habitude de  montrer à la face du monde qu’ils sont préoccupés par ton devenir. Mais c’est un gros mensonge. Chacun d’eux est soucieux d’abord de ses intérêts personnels avant de penser à ceux collectifs. Comment comprend que depuis plus de cinq mois que l’équipe nationale et l’encadrement technique sont balayés par la Fédération, on n’a pas daigné penser pourvoir très rapidement le vide créé par Fbf. De plus, le mécontentement est presque à son comble au niveau de la majorité des joueurs renvoyés au lendemain de leur participation à la Can Angola 2010.

Que d’adjectifs, des mots et groupes de mot alignés pour dissoudre  la sélection nationale. Après le temps de l’euphorie vient celui de l’amertume, de doute, de questionnement et des questions de part et d’autre. On est en train de naviguer à vue. Des décisions hardies tardent à être prises. On est coutumier à une lenteur indescriptible dans la manière de gagner le temps. Les Béninois, vous verrez  bientôt  les gens qui vont commencer par se renvoyer la balle, ceci pour distraire l’opinion publique.

Roland Affanou

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