Après avoir battu les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud (3 – 1), il y a deux semaines, en match-aller des éliminatoires des Jeux olympiques de Londres 2012, les Ecureuils olympiques seront, samedi prochain, en déplacement périlleux au pays de Jacob Zuma. Ce match est d’importance pour les deux équipes.
Le Bénin, qui a une avance de deux buts sur les Sud Africains, dispose d’un avantage psychologique sur son adversaire. Les Bafana Bafana qui ont le dos au mur sont contraints de marquer deux buts, sans en encaisse un seul. Les Béninois se qualifieraient d’office à jouer les matches de poule en inscrivant, ne ce serait qu’un but. La sélection sud africaine est donc appelée à être offensive. Et son système de jeu, par la composition de l’équipe, devrait en montrer les signes. Les poulains de Moise Ekoué, de leur côté, procèderont par des contres. C’est la méthode que devra adopter les coéquipiers de Fousséni Lazadi, un des maitres à jouer des Ecureuils. Le stade Charles de Gaulle de Porto-Novo leur ayant porté bonheur, auront-ils la même baraka en terre sud africaine?
Condamnés à un jeu de cohésion
L’effectif aligné par Moïse Ekoué, au match-aller, a su tirer son épingle du jeu, malgré le manque cruel de qualité de jeu développé par l’équipe. Cette dernière a fourni un spectacle très peu séduisant, mais a pu donner aux supporters une lueur d’espoir grâce aux résultats obtenus. A l’extérieur, les Ecureuils devront donc se montrer plus organisés et plus dynamiques. La cohésion du groupe et une parfaite préparation physique, technique et psychologique sont aussi indispensables. Lorsqu’on sait que le climat que traverse la grande famille du football béninois est malsain. Les protégés du sélectionneur olympique devront prendre très au sérieux cette rencontre. Un résultat de 2 buts à 0 suffirait au onze Sud africain pour se frayer un chemin dans la course vers une qualification en phase de poule des éliminatoires des Jeux olympiques. Au terme des éliminatoires, trois équipes représenteront le continent Africain pour les JO 2012, et éventuellement une quatrième équipe, si elle arrive à vaincre un représentant de l’Asie dans le match de barrage. Ce match de barrage est déjà programmé pour être joué à Londres le 12 avril 2012. Vu l’enjeu de la rencontre, la chance sera-t-elle du côté des Ecureuils? Une chose est sûre, seul le travail paie.
Encore une fois l’exigence d’une union sacrée
La désunion des Béninois autour des Ecureuils du Bénin lors du match Bénin # Côte d’Ivoire, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Gabon / Guinée Equatoriale 2012 a été préjudiciable pour leur team national.
Pour les Ecureuils Olympiques qui croisent samedi prochain, leurs crampons avec les Bafana Bafana, il urge que l’union sacrée qui a manqué à la sélection ‘’A’’ soit au rendez-vous avec les Ecureuils olympiques. Les joueurs en ont grand besoin pour faire face à l’hostilité du public sud africain. Ce public a supporté –c’est un euphémisme de le dire- son équipe tout au long des quatre vingt dix (90) minutes du jeu. Les Béninois doivent être donc forts mentalement pour déjouer les pièges de l’entraîneur de l’Afrique du Sud.
Alors, dirigeants et supporters de tout bord dans la crise à la Fédération béninoise de football (Fbf), chacun devrait venir «boucher de ses doigts la jarre trouée» afin que les joueurs aient une vibration positive pour vaincre leurs adversaires, en étant sur les installations adverses. L’espoir d’une éventuelle qualification de la sélection olympique est permis.