A plus d’un mois des éliminatoires de la Can 2013 et Mondial, un calme plat s’observe au niveau de la préparation des Ecureuils du Bénin alors que ses adversaires s’activent pour défier les coéquipiers du capitaine Stéphane Sessègnon.
Trois séries de stages avec une trentaine de locaux au stade René Pléven de Cotonou en mars dernier et plus rien. Ainsi se présente l’actualité de la préparation des Ecureuils depuis la mauvaise prestation du 29 février dernier à Addis-Abeba dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Afrique du Sud 2013. Pour les locaux, au terme de ces trois stages, une liste d’une vingtaine de joueurs devrait être rendue publique par l’entraîneur. Mais, jusqu’aujourd’hui ce dernier ne l’a pas encore fait. L’attente dure depuis bientôt deux mois.. A-t-on cru que le gros du travail est déjà fait et que le championnat de transition émaillé de beaucoup d’imperfections fera le reste. Et comme si on se s’évertuait à ne pas finir avec l’amateurisme, la feuille de route pour la préparation de l’équipe A n’est toujours pas disponible. Manuel Amoros avait pourtant dit que les réflexions sont en cours pour transmettre un plan de préparation à la Fédération béninoise de football ( Fbf) qui se chargera de le porter à la connaissance du ministre de tutelle pour validation. De sources proches du ministère des sports rien n’est transmis et à la Fédération personne ne veut en parler. Et c’est l’expectative au niveau des supporters qui commencent à se poser des questions. S’est- on fixé des objectifs pour la forme afin de dilapider les maigres ressources du contribuable béninois? Que veut-on faire de l’équipe nationale béninoise? Les observateurs pensent déjà à un mois de juin catastrophique pour une équipe qui a perdu ses repères depuis plus d’un an et dont le dernier match de référence remonte à 2010.
Encore à la recherche de nouveaux joueurs
La première échéance est pour le week-end du 3 juin prochain avec un match contre les Aigles du Mali à Cotonou. Une entame des éliminatoires du mondial Brésil 2014 assez délicate donc pour les Ecureuils. A l’heure actuelle, on apprend que le technicien français est en France pour continuer sa politique de détection de joueurs. Or Amoros avait déclaré dès ces premières heures à la tête du Onze national que le travail avec la légion étrangère sera fait par son adjoint. Alors, que va-t-il faire en France? Bien malin qui peut le dire sans se tromper. Mais, n’incriminons pas Amoros puisque notre pays ne dispose toujours pas d’un directeur technique national ni d’une direction technique fonctionnelle pour orienter et coordonner les choses.
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