Installation anarchique et illégale de centres de santé privés : bientôt une loi pour sanctionner les indélicats

 

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La deuxième question qui a préoccupé les députés est celle relative à la question orale avec débat posée par le 2è secrétaire parlementaire de l’Assemblée Nationale, André Okounlola, avec 10 autres collègues. Heureusement que pour cette question, le gouvernement a été représenté par le ministre de la Santé, Dorothée Kindé Gazard. Cette question, il faut le rappeler concerne l’installation anarchique et illégale de certains centres de santé privés et de la mauvaise qualité des soins administrés aux patients qui s’y rendent. Conséquences, sites très mal choisis, appartements familiaux transformés en cabinets, malpropreté criarde, méthodes de traitement rudimentaires, césariennes pratiquées sans anesthésies, accouchements effectués dans des conditions inhumaines… Voilà le tableau sombre que présentent ces centres indélicats. Selon les auteurs de cette question, il demandent ce que sont devenus les textes réglementaires régissant le secteur privé de la santé, l’état des lieux relatif à l’implantation de tels centres, les dispositions déjà prises ou envisagées par le gouvernement, pour faire respecter à ces centres la réglementation en la matière, face aux lourdes pertes en vies humaines par la faute de personnels incompétents. Il est également demandé au gouvernement de bien vouloir donner quelques exemples d’agents déjà traduits en justice, ainsi que les peines prononcées à leur encontre ? Dans sa réponse, le ministre de la Santé a apporté quelques éléments de réponses. Selon  elle, une loi en vigueur depuis 1997 régit ces formations sanitaires ; mais elle ne prévoit pas de sanctions pour ces centres indélicats, ce que le ministre a qualifié d’insuffisance de la loi. Les députés ont sauté sur cet aspect pour demander au gouvernement de bien vouloir prendre une loi pour sanctionner sévèrement ces centres indélicats. Il s’agit des députés Aké Natondé, Nicaise Fagnon, Ahouannougan Koffi, Soulé Sabi Moussa et d’autres. Pour d’autres députés, même si le gouvernement n’est pas encore prêt à son niveau, il suffit que le ministre de la Santé se rapproche des parlementaires afin qu’une proposition de loi soit concoctée pour sanctionner ces centres illégaux.

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