Dangbo : une épidémie non identifiée a déjà fait une centaine de décès à Dèkin

 

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Depuis environ un mois, les populations de Dèkin, une localité  située dans la commune de Dangbo, assistent, impuissants, à une  disparition de plusieurs dizaines de  leurs fils, filles et frères. Il s’agit d’un cas d’épidémie non identifiée, qui engendrerait jusqu’à six décès par jour. Ceci, à l’insu des acteurs de la santé publique du Bénin.

Fièvre, vomissement et écoulement simultané du sang des narines, suivi d’un ronflement étrange puis survient l’arrêt définitif du cœur du ou de la victime. Ce sont là, les symptômes visibles d’une mal, non encore identifié, qui s’est transformé en épidémie, semant la psychose à Dèkin, une localité lacustre, donc enclavée, située dans la commune de Dangbo. En effet, aux dires des parents des victimes, cela dure déjà depuis un mois. Plusieurs dizaines de  jeunes gens de cette localité, âgés de 4 à 20 ans, succombent en moins de 24 heures, à partir du début des symptômes ci-dessus cités, sans attirer l’attention des autorités en charge de la santé publique au Bénin. Par ailleurs, plusieurs victimes, dont l’organisme a, peut-être, développé des résistances contre ladite maladie, croupissent encore sur les lits du dispensaire de la localité. Mais, ils peuvent succomber dans les jours à venir si rien n’est fait, car, comme le font constater certains habitants dudit village, ils ne disposent pas de personnel adéquat dans le dispensaire, pour administrer les soins de manière convenable aux malades. Le personnel existant dans leur centre de santé est composé d’aides-soignants. En outre, certains habitants, par manque d’eau potable, sont contraints à partager les points d’eau avec les animaux. La ministre de la Santé, Dorothée Kindé-Gazard,  est alors interpelée, pour voler au secours de ce village dont les morts ne se comptent plus.

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